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PEINTURE: Camille Pissarro (1830-1903)

Publié le 09/12/2021

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«Humble et colossal». On connaît le mot de Cézanne, fondateur de l'art moderne, à l'égard de Pissarro, l'un des pionniers de l'impressionnisme, «humble et colossal». Le premier adjectif s'applique à l'artiste, le second à l'oeuvre. Impressionniste, Pissarro l'est indéniablement plus que Manet, dont l'audace des sujets ne doit pas masquer le classicisme de la touche, que Degas, qui répugne au plein air, et même que Renoir... qui finit par ne plus représenter que Renoir. D'origine juive par son père, Camille Pissarro naît à Saint Thomas, dans les Antilles danoises, et monte à Paris à l'âge de 11 ans. A la pension Savary où il étudie, on donne des leçons de dessin «d'après nature», ce qui va peut-être décider de sa vocation. Après avoir brièvement embrassé la carrière commerciale de son père, il s'enfuit avec le peintre danois Fritz Melbye (1852), se rend au Venezuela, avant d'entrer, en 1855, dans l'atelier de Melbye. Il se lie avec Corot et Courbet. Mais c'est Claude Monet qui a sur lui l'influence décisive.

« Camille Pissarro (1830-1903) «Humble et colossal».

On connaît le mot de Cézanne, fondateur de l'art moderne, à l'égard de Pissarro, l'un despionniers de l'impressionnisme, «humble et colossal».

Le premier adjectif s'applique à l'artiste, le second à l'œuvre.Impressionniste, Pissarro l'est indéniablement plus que Manet, dont l'audace des sujets ne doit pas masquer leclassicisme de la touche, que Degas, qui répugne au plein air, et même que Renoir...

qui finit par ne plus représenterque Renoir.D'origine juive par son père, Camille Pissarro naît à Saint Thomas, dans les Antilles danoises, et monte à Paris à l'âgede 11 ans.

A la pension Savary où il étudie, on donne des leçons de dessin «d'après nature», ce qui va peut-êtredécider de sa vocation.

Après avoir brièvement embrassé la carrière commerciale de son père, il s'enfuit avec lepeintre danois Fritz Melbye (1852), se rend au Venezuela, avant d'entrer, en 1855, dans l'atelier de Melbye.

Il se lieavec Corot et Courbet.

Mais c'est Claude Monet qui a sur lui l'influence décisive.

Plus chanceux que certains futursgrands noms, il voit accepter plusieurs de ses œuvres au Salon officiel (1859-1870).

Au Salon des refusés, d'autrestableaux sont bien accueillis par la critique.

Il travaille successivement chez son ami Ludovic Piette, à Montfoucault(1864), puis à Pontoise (1866), enfin à Louveciennes (1868-1870).

Durant la guerre franco-allemande, il habiteLondres, comme Monet.

Son style, jusqu'alors proche de Daubigny, évolue peu à peu vers ce qu'on va bientôtappeler l'impressionnisme.Entre 1871 et 1884, Pissarro passe volontiers de Louveciennes à Pontoise, à Montmartre ou à Auvers-sur-Oise.

Ilmultiplie ses contacts avec Vignon, Cézanne, Seurat (1885).

Sous l'influence de ce dernier, il évolue toutnaturellement vers une forme de néo-impressionnisme, à touches pointillistes.

Mais (vers 1888-1890), il revient àses premières amours: «Je n'étais pas fait pour cet art qui me donne la sensation du nivellement de la mort.» Lepaysage, urbain ou campagnard, tout comme la femme habillée jouent un grand rôle dans son œuvre, qu'il s'agissede toiles, de dessins, d'aquarelles ou d'eaux-fortes.Pissarro est unanimement respecté et admiré pour son approche pleine de tact de la nature, mais aussi desboulevards ou des ponts parisiens.

Il laisse le souvenir d'un artiste au lyrisme merveilleux et d'un homme humble,rempli d'humanité, avec une pointe d'anarchisme.

Il a été le premier à encourager des artistes de premier plan,comme Cézanne et Gauguin.

Toutes ces qualités transparaissent dans sa correspondance avec son fils Lucien,publiée en 1943.. »

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