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Cameroun (2003-2004): Campagne présidentielle sans surprise

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450575.txt[13/09/2020 02:24:49] La conjoncture économique et sociale est restée morose : croissanc e de 4,2 % en 2003 ; inflation de 1,2 % ; pauvreté affectant 56 % de la population ; tensions de trésore rie et crise de liquidités touchant les salariés et les retraités des secteurs public et privé ainsi qu e les créanciers de l’État ; crises de plusieurs unités industrielles (textile, ciment...), incapables de s’adapt er à un environnement économique ouvert.

Les pouvoirs publics comptaient sur l’annonce par la France d’un f utur contrat de désendettement et de développement (visant à ramener le poids de la dette par rapport au PIB de 25 % à 12 %) pour compenser le fait que le pays n’atteindrait pas avant l’été 2004 (nouvelle échéance officielle) les objectifs fixés dans le cadre de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE), notamment l'accélération des privatisations et des réformes structurelles en matière de gou vernance.

Le gouvernement, dont la cohésion a été mise à mal dans différentes politiques sec torielles (travaux publics, sécurité publique...), semblait paralysé par l’absence d’orientations claires et la pe rspective de l’élection présidentielle d'octobre 2004.

Cette échéance, à laquelle se préparait le président sort ant Paul Biya (au pouvoir depuis 1982), mobilisait les champs administratifs et politiques : nomination des membres de l’ Observatoire national des élections (créé en décembre 2000) par le chef de l'État ; adoption p ar l'Assemblée nationale des projets de lois relatifs à l'organisation et au fonctionnement de la Chambre des comp tes et du Conseil constitutionnel ; refonte des listes électorales unilatéralement décidée par l e ministre de l’Administration territoriale ; tournées provinciales de membres du gouvernement et des responsables administratifs ; multiplication d’appels à la candidature de P.

Biya par les structures du Rassemb lement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

L’opposition tentait, de son côt é, de se regrouper en coalitions autour d’une plate-forme commune et d’un candidat unique (Coalition pour la réconciliation et la reconstruction nationales, composée notamment du Front social-démocrate – SDF –, de l’Union démocratique du Cameroun – UDC – et du Mouvement pour la démocratie et le progr ès – MDP ; Front des forces alternatives, comprenant entre autres le Mouvement progressiste – MP –, l’Union des forces démocratiques pour le changement – UFDC – et la Convergence des forces alternatives – CFA).

Cette frénésie contrastait avec l’absence de mobilisation des citoyen s – en dépit des appels au civisme du personnel politique – si l’on en juge par la faiblesse du taux d’ inscription sur les listes électorales, tant l’issue du scrutin semblait claire (réélection de P.

Biya) au vu de l'emprise totale exercée par le RDPC sur l'administration territoriale chargée d'organiser celui-ci.

L’actualité diplomatique était marquée par la poursuite du r èglement pacifique du conflit territorial et frontalier opposant le Cameroun au Nigéria, en application de l’ar rêt rendu par la Cour internationale de justice, le 10 octobre 2002, et du programme établi par cette juridic tion approuvé par les présidents Biya et Obasanjo le 31 janvier 2004, lors d’une rencontre organisée à Genève sous les auspices du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan.. »

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