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Cameroun (1996-1997)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450567.txt[13/09/2020 02:24:49] L'économie a poursuivi sa croissance en 1996 (5 %) et l'inflation a été contenue (4,8 %).

Le gouvernement a poursuivi la réduction des effectifs de la fonction pu blique (13 000 fonctionnaires "licenciés" de 1994 à 1997).

Les effets positifs de la hausse des cours des matières premières et de l'amélioration des prix relatifs par la dévaluation de 50 % du fra nc CFA (12 janvier 1994) se sont toutefois réduits.

Les résultats économiques et financiers ont connu, en dépit de la restauration de la croissance depuis 1995, une évolution mitigée.

La politique économique d'austé rité, qui privilégie le règlement d'une dette extérieure évaluée à 9,35 millions de dollars à la fin de 1996, pénalise les entreprises nationales déjà affectées par la baisse de la demande intérieure.

Les relations av ec le FMI et la Banque mondiale, qui s'étaient améliorées entre septembre 1995 et février 1996, s e sont à nouveau détériorées, du fait de la non-réalisation des objectifs du 4e programme d'ajustement structurel de l'économie conclu en septembre 1995, qui auraient supposé réformes structurelles et res tauration complète des finances publiques.

Toutefois, de nouveaux contacts ont été pris, en juin 1 997, avec le FMI, qui pourraient rétablir de bonnes relations et permettre l'obtention d'une facilité d'ajustem ent structurel renforcée.

Sur le plan de la politique intérieure, le Rassemblement démocrati que du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya, le Front social-démocrate (SDF) de John Fru Ndi et l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari ont te nu leurs congrès en décembre 1996 et janvier 1997, avec les élections en ligne de mire (législatives r eportées au 17 mai et présidentielle prévue en octobre 1997).

C'est dans cette optique préélectorale que le p résident Biya a procédé à un remaniement gouvernemental en septembre 1996.

Peter Mafany Musonge, un a nglophone du Sud-Ouest (jusque-là directeur général de la Corporation de développe ment du Cameroun), a remplacé Simon Achidi Achu (un anglophone du Nord-Ouest) au poste de Premier ministre.

Amado u Ali a été promu au poste stratégique de secrétaire général de la Présidence.

Les élections législatives du 17 mai 1997 se sont globalement dé roulées dans le calme.

Les résultats proclamés, le 6 juin suivant, par le Cour suprême, ont été c ontestés par l'opposition qui a menacé de boycotter la nouvelle Assemblée mais a fini par y siéger.

Le RDPC a obtenu 109 des 173 sièges pourvus, contre 43 au SDF, 23 à l'UNDP et 5 à l'UDC (Union démocratique camerounaise).

Outre les leaders des principaux partis, Victor Ayissi Mvodo (ancien mi nistre d'État de l'Administration territoriale et rival de P.

Biya pour la succession présidentielle en novembre 1982) avait annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 1997, mais est dé cédé en juin de la même année.

La situation politique s'est compliquée par la radicalisation des par tisans de l'autonomie anglophone regroupés dans le Congrès national du Cameroun méridional, qui ont tenté, en avril 1997, de lancer une insurrection armée.

Au plan international, une situation de tension p ersistait entre le Cameroun et le Nigéria, à propos du conflit frontalier concernant la péninsule de Bakassi.. »

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