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Cambodge (1996-1997)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450540.txt[13/09/2020 02:24:47] Toujours particulièrement sensible à toute variation de l'aide int ernationale, le royaume bénéficiait d'un accord de coopération avec l'Union européenne (signé le 29 avr il 1997) et de la clause américaine de la nation la plus favorisée en matière d'échanges commerciaux.

Mai s l'aide internationale apparaissait pouvoir être durablement remise en cause après la mise à l'é cart du premier co-Premier ministre, le prince Norodom Ranariddh, en juillet 1997.

C'est si vrai que l'ANSEA (A ssociation des nations du Sud-Est asiatique) avait, le même mois, décidé de surseoir à l'admi ssion du Cambdoge.

Le taux de croissance a été de 7,5 % en 1996, l'inflation contenue à 10,1 %, et le riel s'est apprécié de 4 % par rapport au dollar, mais 44,9 % des dépenses budgétaires sont restées consacrées à la défense et à la sécurité et, en un an, la violence politique n'a cessé de s'exacerber.

Le 30 mars 1997, 16 personnes ont été tuées et 119 autres bless ées lors d'une manifestation antigouvernementale organisée par le Parti de la nation khmère (P NK) de Sam Rainsy (expulsé du parti sihanoukiste en 1995).

A mesure que l'échéance des élections l ocales et des élections législatives de 1998 approchait, les tensions se sont multipliées et ont dégénéré .

Le 19 novembre 1996, le beau-frère du second co-Premier ministre Hun Sen a été abattu en plein Phnom Pen h et, en avril 1997, le prince Sirivudh (demi-frère du roi Norodom Sihanouk, exilé en France) f ut empêché de rentrer au pays.

Le roi Norodom Sihanouk n'apparaissait plus comme un recours et affirmait mê me envisager sérieusement l'abdication.

Au-delà des escarmouches meurtrières, chacun se pré parait à la bataille électorale.

Le premier co-Premier ministre, le prince Norodom Ranariddh, a tenté d'o rganiser un Front national unifié autour du Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant , neutre, pacifique et coopératif, sihanoukiste), regroupement de tous les opposants au Parti du peuple ca mbodgien (PPC) de Hun Sen: le PNK, le Parti libéral démocrate bouddhiste (PLDB) de Son Sann, l e Parti khmer neutre de Bour Hell et le Mouvement démocrate national uni de Ieng Sary (dirigeant khmer rouge ayant fait défection).

En outre, chacun a cherché à attiser les rivalités internes au sein de la formation politique adverse.

Le gouverneur de Siem Reap, Toan Chhay, appuyé par une douzaine de parlementaires F uncinpec, est ainsi entré en rébellion ouverte contre le prince Ranariddh.

Les ralliements success ifs ont abouti à une majorité parlementaire de 69 voix pour le PPC, inversant la majorité issue des urnes en 1993.

Un coup de force de Hun Sen, le 5 juillet 1997, a modifié en profonde ur les équilibres politiques existants.

Le prince Ranariddh a été écarté de ses fonctions, tandis qu e plusieurs partisans du Funcinpec étaient arrêtés ou exécutés.

Dans ce climat de violence politique, les ralliements des Khmers rouges sont devenus un nouvel en jeu d'importance.

Après l'amnistie accordée par le roi, le 14 septembr e 1996, à Ieng Sary et à ses hommes, le mouvement khmer rouge est apparu plus affaibli que jamais.

La chute d e Pailin et de Phnom Malai avait réduit ses bastions à la région d'Anlong Veng.

Une vingta ine d'ancien Khmers rouges ont été nommés généraux, puis intégrés dans l'armée royale - u ne réalité qui n'a cessé de désoler les organisations des droits de l'homme.

Le sort incertain de Pol Pot, chef historique du mouvement, et l'exécution annoncée de Son Sen, autre leader, ont encore ajouté , fin juin 1997, à la confusion.

Les recherches académiques ont établi que, de 1975 à 1978, 1,7 mill ion de Cambodgiens ont trouvé la mort dans le génocide perpétré par les Khmers rouges.. »

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