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Caligula de CAMUS (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« CALIGULA Albert Camus Albert Camus est né le 7 novembre 1913 en Algérie d'un père d'origine alsacienne et d'une mère d'origine espagnole.

Son père est mort pendant la guerre de 1914-18, ainsi donc il est élevé par sa mère dans un quartier modeste d'Alger.

En 1930, bachelier, il rentre à l'université de cette même ville pour réaliser des études de philosophie.

En 1934 il épouse Simone Hié, il devra donc exercer plusieurs petits boulots pour financer ses études et les besoins du couple.

Il formera part du Parti Communiste de 1935 à 1937.

En 1936, alors qu'il est diplômé d’Études Supérieures de philosophie, il fonde le Théâtre du Travail et il écrit avec 3 amis « Révolte dans les Asturies », une pièce qui sera interdite.

C'est à cette époque ci qu'il fait connaissance du philosophe Jean Grenier, celui-ci jouera un rôle très important dans sa formation d'étudiant.

En même temps il entre au journalisme d'abord à Alger-Républicain où il devra notamment rendre compte des procès politiques algériens.

Ensuite, lorsque la situation internationale se tend et le journal algérien cesse sa parution il se déplace à Paris pour exercer à Paris-Soir.

C'est là qu'il divorcera avec Simone Hué et épousera Francine Faure.

Durant la seconde guerre mondiale, il travaille pour le journal clandestin « Combat » dont il devient le rédacteur en chef en août 1944. Avant, en 1942, il publiait « L’Étranger » et « Le Mythe de Sisyphe » chez Gallimard .

Ces deux livres enflamment les jeunes lecteurs et valent à Albert Camus d'accéder à la notoriété.

Il continuera à militer en faveur de la lutte pour la liberté, notamment à propos de la peine de mort.

En 1944 il fait rencontre avec Jean-Paul Sartre, ils auront des rapports amicaux pourtant sa relation va dégénérer jusqu'au point du non retour.

En 1945, publication de « Caligula » et deux ans plus tard, « La Peste » qui aura un grand succès, il quitte à ce moment le journal « Combat ».

Lorsque Camus publiera « L'Homme Révolté » il recevra critiques tantôt des surréalistes, de la main d'André Breton, comme des éxistentialistes, Sartre à la tête.

Lorsque la situation algérienne s'aggrave Camus montre une grande commotion, il visitera Alger pour lancer, en vain, un appel à la réconciliation.

En 1956, il publie « La Chute » une œuvre qui dérange par son cynisme et son pessimisme.

En 1957, Albert Camus reçoit le Prix Nobel de littérature, il a 43 ans.

Ce prix fait hommage à « l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes ».

Trois années plus tard, le 4 janvier 1960, une fatalité du destin lui fait rencontrer la mort dans un accident de voiture.

Il devait rentrer à Paris par le train, le billet se trouvait dans sa poche, mais Michel Gallimard lui offre de profiter sa voiture. Résumé L'action se déroule à Rome dans le palais de l'empereur.

Caligula est absent depuis trois jours, ce qui inquiète fortement les sénateurs.

Il semble en effet déséquilibré par la mort de sa s œur et en même temps son amante, Drusilla.

Dès son retour, il devient de plus en plus troublant.

Assoiffé d'un pouvoir sans limites, il impose à tous la logique d'un empereur fou.

Il est bien décidé à faire de son règne celui de l'impossible.

La réplique suivante résume bien son état d'esprit : « Ce monde tel qu'il est fait n'est pas supportable.

J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde » (Acte I, scène 4) Trois ans plus tard, les sénateurs sont prêts à se révolter avec Cherea, à la tête de la conjuration.

Ils en ont assez d'être ridiculisés par Caligula qui règne par la terreur.

Dans ses actes cruels et sanguinaires, l'empereur ne recule pas devant le meurtre sauvage et gratuit.

Pour cela, il est aidé de sa maîtresse, Caesonia, et d'Hélicon, un ancien esclave libéré.

Scipion, jeune poète dont le père a été assassiné par Caligula, reste fasciné par cet homme qu'il déteste et plaint (éprouve de la compassion) en même temps. Victime de sa démesure, Caligula imite de manière grotesque les dieux et oblige les sénateurs à le vénérer.

Il les pousse de plus en plus à la révolte.

Lorsque Hélicon lui annonce qu'un complot est en train de se tramer contre lui, Caligula convoque Cherea.

Il décide de détruire la tablette, preuve de la conspiration, il devient ainsi le seul maître de sa mort. Caligula se moque de l'art des poètes en organisant un concours de composition avec pour sujet la mort.

Après avoir assisté au départ de Scipion, l'empereur décide d'étrangler Caesonia pour compléter sa sensation d'isolement, cela semble lui donner un goût de bonheur.

Il va alors jusqu'au bout de sa logique et de sa liberté.

Il se retrouve finalement seul, face à lui-même et dans un ultime dialogue devant son miroir, il contemple avec désespoir sa solitude et son échec avant que les conjurés ne l'assassinent.

Caligula ira même jusqu'à nier sa propre mort en criant qu'il est encore vivant, il mène donc l'absurde à son plus haut degré. Analyse Caligula est achevé en 1941 dans une version romantique et lyrique, mais c'est en 1945 qu'elle est représentée pour la première fois au théâtre Hébertot, à Paris.

Le texte est maintenant plus amer et politisé, Camus a vécu l'Occupation. Camus s'est inspiré de « La vie des douze Césars » de Suétone, pour rédiger cette œuvre.

Il réalise donc une conversion d'un matériel historique en une tragédie d'un homme heurté à soi même qui se comporte, tout en utilisant son pouvoir, d'une manière tyrannique qui déborde l'absurde. Si on contraste l'information apportée par Suétone, en principe rigoureux historiquement, et l' œuvre de Camus on aperçoit beaucoup de similitudes néanmoins qu'il y a quelques divergences.

Centrons nous d'abord dans le personnage de Caligula. Suétone le décrit comme une personne laide, grosse, de haute stature et complètement chauve, étant son corps très poilu.. »

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