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Burundi.

Publié le 07/12/2021

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Burundi. État d'Afrique centrale, partie méridionale de l'ancien
Ruanda-Urundi, aujourd'hui limitrophe du Zaïre, du Rwanda et de
la Tanzanie. La Constitution promulguée en 1992 a instauré le
multipartisme. L'Assemblée nationale (79 membres) reflète les
antagonismes entre les communautés hutue et tutsie.

Géographie.
Le coeur du pays est une chaîne de montagnes orientée nord-sud dont les altitudes
dépassent 1 500 m. Le modelé de collines y est caractéristique. Partie du vieux socle
africain, la montagne s'abaisse en pente douce vers l'est. En revanche, elle est
puissamment faillée à l'ouest et laisse place au Grand Rift occidental, occupé en partie par
le lac Tanganyika. Le climat, équatorial, est rafraîchi par l'altitude.
Le Burundi présente de nombreuses analogies avec le Rwanda voisin : les densités de
population sont très élevées, l'habitat rural est dispersé, le taux d'urbanisation parmi les
plus faibles du monde et la population essentiellement catholique. De même, la population
est formée de deux groupes, les Tutsis, très minoritaires, et les Hutus, qui parlent la même
langue. Mais, contrairement à ceux du Rwanda voisin, les Tutsis du Burundi ont longtemps
exercé leur suprématie. Pasteurs de haute taille, les Tutsis détenaient le pouvoir grâce au
prestige que leur conférait la possession du bétail, tandis que les Hutus cultivaient le sol. Or
la pratique de l'élevage, support des relations sociales, s'est étendue aux Hutus sans que
les rivalités ethniques s'en trouvent effacées.
Une agriculture intensive produit des bananes (notamment pour la fabrication de la
« bière « locale), du maïs, du sorgho et des haricots. Le café est la principale culture
d'exportation. Le Burundi est un pays très enclavé. La voie d'exportation principale passe
par le port de Bujumbura, le lac Tanganyika, puis la voie ferrée qui relie Kigoma à Dar asSal?m. Le pays, très peu industrialisé, exporte peu et est très pauvre. Hormis les plaines de
l'lmbo, dans le Grand Rift, le Burundi, très exigu, dispose d'espaces limités à mettre en
valeur.
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Burundi - une plantation de thé à Teza, page 784, volume 2

Histoire.
La région fut d'abord peuplée par les Twas de souche pygmée, descendants des premiers
occupants, puis les Hutus, agriculteurs bantous, s'établirent sur ce territoire à l'âge de fer.
Enfin, les Tutsis, pasteurs de langue couchitique venus de la Corne de l'Afrique, arrivèrent
vers les XVe et XVIe siècles. L'organisation de la société, après le XVIe siècle, contribua à

opposer les trois groupes. Au sommet se trouvait l'aristocratie pastorale et guerrière
tutsie, d'où émanait le roi, le mwami ; au-dessous, les paysans hutus ; tout en bas, les
Twas, voués aux bas métiers. Des rapports de vassalité entre Tutsis et Hutus
garantissaient aux premiers une oisiveté confortable. Ces institutions se rigidifièrent au
cours des XVIIIe et XIXe siècles. Les Tutsis instaurèrent une monarchie centralisée qui n'eut
guère de relations avec la côte avant le XIXe siècle. Sous le mwami Gisabo (1852-1908)
se fit le premier contact avec les Allemands (1892). Ceux-ci imposèrent un protectorat
(1903) qui rattachait l'Urundi à l'Afrique-Orientale allemande. À partir de 1919, la Belgique
exerça au Ruanda-Urundi un mandat confié par la Société des Nations. L'administration
indirecte pratiquée jusqu'en 1962 laissa le pays très démuni.
Le royaume burundi obtint son indépendance en 1962. Le prince héritier évinça le roi en
1966. La même année, le Premier ministre, Michel Micombero, renversa la monarchie et
établit une république à prédominance tutsie ; mais la situation intérieure demeura très
fragile et, en 1972, puis en 1988, se produisirent des massacres qui firent des milliers de
victimes, surtout parmi les Hutus. Aux régimes issus de coups d'État militaires, en 1976 et
1987, succéda, en juin 1993, celui de Melchior Ndadaye, un Hutu qui fut le premier
président élu au suffrage universel. Quatre mois plus tard, il était assassiné par des
militaires tutsis, et son successeur, également hutu, Cyprien Ntaryamira, trouvait à son
tour la mort, en avril 1994, en même temps que le chef d'État du Rwanda. Après les
terribles événements du Rwanda, opposant les Hutus aux Tutsis, le Burundi, à son tour,
sombra à nouveau dans la guerre civile. L'élection, en septembre 1994, d'un président
hutu, Sylvestre Ntibantunganya, ne mit pas un terme à la confusion, et l'armée, composée
presque entièrement de Tutsis, continua d'être en butte aux milices hutues. Une
intervention extérieure était envisagée afin d'éviter un génocide lorsqu'en juillet 1996 un
coup d'État, provoqué par l'armée avec le soutien des modérés, mit en place le major
Pierre Buyoya.
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