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Burundi (2005-2006): Une démocratie encore fragile

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450522.txt[13/09/2020 02:24:45] Plusieurs fois reportées, les élections législatives, qui se so nt finalement tenues le 4 juillet 2005, ont offert une majorité de sièges au principal mouvement rebelle hutu, le CND D-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocr atie).

Le 19 août, le Parlement a nommé Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD) chef de l’État.

Depuis la constitut ion du nouveau gouvernement, des avancées positives ont été notées : mise en veilleuse du cli vage ethnique, tentative de lutte contre la corruption (avec une déclaration de biens pour les mandataires), am orce d’un processus de décentralisation, scolarisation gratuite pour les enfants, contrôl e des prix du carburant… Mais la nouvelle démocratie est restée fragile.

Les tensions sont demeurées trè s fortes entre le gouvernement et les autres partis politiques à majorité hutu, tels les FNL (Forces na tionales de libération) et le Frodébu (Front pour la démocratie au Burundi).

D’autre part, l’augmentation d es cas de violation des droits de l’homme, de la part du nouveau gouvernement, s’est révélée inquiét ante, de même que la diminution de la liberté d’expression et la faiblesse des fondements judiciaires de l’Ét at, manifeste dans la décision unilatérale de libérer 3 000 prisonniers politiques.

Enfin, des rumeurs de corruptio n, liée à l’attribution de marchés, ont touché le CNDD-FDD.

La situation sécuritaire, quant à elle, s’est globalement amé liorée.

Cependant, le gouvernement ne semblait pas enclin à négocier un cessez-le-feu avec le groupe reb elle minoritaire Palipehutu-FNL.

Les combats sporadiques avec les FNL se sont poursuivis dans Bujumbura-Rural et dans les provinces frontalières de la République démocratique du Congo (RDC).

Le gouvernement a demandé le retrait des forces de paix déployées par l’ONUB (Organisation des Nations unies pour le Burundi), dont le désengagement devait s’achever d’ici à la fin de l’anné e 2006.. »

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