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Burundi (1988-1989)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450582.txt[13/09/2020 02:24:50] Succédant aux massacres de 1965 et 1972, de nouvelles tueries inter-e thniques ont ensanglanté, en août 1988, les communes de Ntega et Marangara, dans le nord du pays, entre po pulations hutu et tutsi.

5 000 morts selon les autorités, probablement quelques milliers de plus sel on de nombreux observateurs.

Il semble qu'à un soulèvement subit d'une partie de la population hut u contre ses concitoyens tutsi, ait succédé une répression militaire sauvage et impitoyable.

L'armé e burundaise, dans sa quasi-totalité composée de Tutsi (lesquels représentent 15% de la population mai s dirigent politiquement le pays depuis son indépendance), a par la violence de sa "pacification" gé néré la fuite de quelque 60 000 Burundais vers le Rwanda voisin.

Le profond traumatisme créé par les massacres a précipité un e évolution politique déjà sous-jacente depuis l'avènement de la IIIe République (3 octobre 1987), avec la nomination le 19 octobre 1988 d'un Premier ministre hutu, Adrien Sibomana, et d'un nouveau gouvernement par itairement composé de Hutu et de Tutsi.

Une Commission nationale a été chargée de réflé chir sur le problème de l'unité nationale et de proposer des solutions.

En novembre 1988, à l'appel de la commission quadripartite Burundi-Rw anda-Zaïre-Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l'heure du retour volontaire sonnait pour la grande majorité des réfugiés.

Il ne restait, début 1989, qu'un petit "noyau" d'un m illier de personnes.

Dans le même temps, un programme de réhabilitation d'un montant de cinq millions de dolla rs a permis de venir en aide aux populations sinistrées: reconstruction, aide alimentaire, semences... Au niveau social, la réconciliation avec l'Église catholique (70% de la population) est consommée et le Comité militaire pour le salut national, instance suprême, a accepté le principe de la rétroce ssion aux Églises des biens confisqués par le régime de l'ancien président Bagaza, réfugié en Libye.

Es t-ce à son influence pourtant lointaine que l'on a dû la tentative de coup d'État avortée de mars 1989, à la suite de laquelle furent arrêtés nombre de ses anciens proches ; ainsi que la surprenante vague de banditisme qui a sec oué Bujumbura tout l'hiver 1988-1989, et enfin, l'expulsion de la totalité de la communauté l ibyenne en avril 1989? Dans le registre économique, le montant total des investissements du cinquième plan quinquennal (1988- 1992) a été arrêté à 159 milliards de F.BU.

avec une é vidente priorité à l'agriculture tant vivrière que de rente, un souci de promotion et diversification des exportations (à 90% dominées par le café et le thé), et un accent particulier porté sur la création de PME dynamiques.

Le gouvernement a confirmé son engagement à poursuivre son programme d'ajustement structurel dont la deuxième phase a commencé fin 1988.

Un certain nombre d'entreprises publiques non rentables ont é té liquidées, d'autres restructurées, voire privatisées.

Une Cour des comptes a été créée pour renforcer la "guerre" contre la corruption.. »

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