Bulgarie (2001-2002) : Division au sommet de l'État
Publié le 12/09/2020
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Bulgarie 2001-2002
Division au sommet de l'État
Après avoir soutenu l'ancien roi Siméon de Saxe-Cobourg Gotha, nommé au poste de
Premier ministre en juillet 2001, les électeurs bulgares ont de nouveau créé la
surprise à l'élection présidentielle, le 18 novembre 2001, en donnant la
victoire (54,13 %) des voix au socialiste Georgi Parvanov.
Cet historien de 45
ans avait choisi pour vice-président le général Angel Marin, connu pour son
opposition aux réformes militaires engagées en 1998.
Divisé au sommet, le pays a
cependant poursuivi la politique extérieure modérée de l'Union des forces
démocratiques (UFD, centre droit, avril 1997-juin 2001).
À l'approche du sommet
de Prague (novembre 2002), le nouveau chef de l'État s'est ainsi engagé à
soutenir la candidature de la Bulgarie à l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique nord) tout en prônant un rapprochement avec la Russie et l'Ukraine.
En parallèle, Sofia a multiplié les gestes d'ouverture envers Washington,
autorisant l'utilisation, par l'armée américaine, des facilités du port de Varna
lors de la campagne en Afghanistan à l'automne 2001, et décidant, en décembre
2001, de démanteler son dispositif de missiles SS-23.
L'hétérogénéité et l'inexpérience de la nouvelle majorité ont obéré la poursuite
des transformations économiques, par-delà quelques mesures chocs comme la
restructuration partielle de la dette bulgare, en mars 2002, ou la réforme des
douanes bulgares confiée à la firme britannique Crown Agents.
Si la stabilité
macroéconomique a été préservée (croissance de 4,5 %), les investissements
étrangers ont chuté (688,5 millions de dollars contre 1 001,5 millions de
dollars en 2001), la contraction du secteur industriel s'est poursuivie, tandis
que s'approfondissait le déficit des échanges extérieurs (1,56 milliard de
dollars).
Sur fond de hausse des prix de l'énergie, le niveau de vie moyen a
continué à se dégrader et le taux de chômage est resté élevé (17,8 %).
Dans ces conditions, l'espoir suscité par l'arrivée au pouvoir de Siméon II est
retombé.
Une défiance du politique prévaut, moteur et reflet de la crise des
élites dirigeantes.
Le 4 avril 2002, le Premier ministre a transformé le
Mouvement national Siméon II (MNSII) en parti politique et en a pris la
direction pour contrer les forces centrifuges.
Après sa défaite électorale,
l'UFD a souffert de défections et l'élection de Nadejda Mihajlova, ex-ministre
des Affaires étrangères, à sa tête, le 11 mars 2002, n'a pas suffi à lui rendre
confiance.
Dirigé par Sergueï Stanichev depuis le 13 décembre 2001, le Parti
socialiste bulgare (PSB) a entrepris une modernisation sociale-démocrate.
La
consolidation de la démocratie bulgare est restée inachevée, les réformes
n'ayant pas été porteuses de dividendes sociaux..
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