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Bulgarie (1994-1995)

Publié le 12/09/2020

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« Bulgarie 1994-1995 Le 16 décembre 1994, la Bulgarie a connu, pour la troisième fois en quatre ans, la tenue d'élections législatives, anticipées comme celles d'octobre 1991.

Le gouvernement transitoire de Reneta Indjova (nommée le 16 octobre 1994) a été chargé de préparer le scrutin, après la démission, le 5 septembre 1994, du gouvernement de Liouben Berov. Victorieux, le Parti socialiste bulgare (PSB) a remporté 43,5% des suffrages (soit 125 sièges sur 240); cet héritier du Parti communiste a tiré largement profit de l'état de division endémique qui a rongé les rangs de l'Union des forces démocratiques (UFD; 69 députés) et a confirmé son emprise tant sur les rouages de l'administration que sur la vie économique. Outre le net recul de l'UFD, ces élections ont marqué la baisse d'audience relative du Mouvement des libertés démocratiques (porte-parole des Bulgares d'origine turque) qui a remporté 5,45% des voix (contre 7,5% en 1991), perdant ainsi son rôle de formation charnière en cas de mise en place d'une coalition. De nombreux votants se sont tournés vers l'Union populaire (6,5%), fraction dissidente de l'UDF, vers le Business Block (parti populiste mené par Georges Gantchev, 4,75%) ou encore vers la quarantaine de petites formations - dont une dizaine de sensibilité monarchiste - qui ont, à elles seules, attiré près du tiers des votants. Bénéficiant de la majorité absolue au Parlement, le PSB a désigné Jan Videnov (trente-cinq ans) à la tête d'un gouvernement qui a accueilli plusieurs anciens hauts responsables du régime communiste de Todor Jivkov (au pouvoir de 1959 à 1989) ainsi que des représentants de partis satellites (agrariens et fraction d'Ecoglasnost). Se présentant comme appartenant à la "gauche moderne", le nouveau gouvernement a hérité d'une situation économique moins catastrophique qu'en 1993 (croissance de 0,2% en 1994, production industrielle en hausse de +4,8%, balance des paiements positive, ralentissement du chômage estimé à 12,8%).

Il a bénéficié d'une certaine marge de manoeuvre financière, les négociations du gouvernement de L. Berov avec les créanciers du Club de Londres en juillet 1994 ayant abouti à un rééchelonnement de la dette (8,1 milliards de dollars).

En juin 1994, enfin, avait été voté le programme de privatisation de masse que le gouvernement de R. Indjova, ancienne responsable de l'Agence de privatisation, s'est efforcé d'engager et qu'il est revenu à celui de Jan Videnov de concrétiser. Le gouvernement Videnov s'est empressé d'amender la réforme agraire de 1991 dans le but de favoriser la création de coopératives; des milliers de manifestants ont exprimé leur désapprobation vis-à-vis de ce projet, à Sofia, le 23 mars 1995. Entre, d'une part, un chef de l'État ardent défenseur d'une politique de bon voisinage (notamment avec la Macédoine, la Turquie et la Grèce), d'une intégration croissante à l'Union européenne et de relations étroites avec les États-Unis, et d'autre part, un gouvernement socialiste attaché à un resserrement des liens avec ses voisins de la CEI (Communauté d'États indépendants) ainsi qu'à un désengagement plus net des problèmes de la région,. »

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