Databac

Bulgarie 1992-1993

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bulgarie 1992-1993. Ce document contient 742 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Bulgarie 1992-1993 La Bulgarie a été secouée durant près de six mois par une crise gouvernementale qui ne s'est dénouée qu'en décembre 1992 avec la nomination à la tête d'un "gouvernement d'experts", de Liouben Berov (soixante-sept ans), jusqu'alors conseiller de la Présidence pour les questions agricoles, et la promesse d'élections anticipées.

Les revers essuyés au Parlement par le précédent Premier ministre, Filip Dimitrov, ont eu plusieurs causes.

Ils ont été le résultat de la profonde mésentente existant entre un chef de l'État déterminé à mener une politique de consensus en raison du poids encore très important du Parti socialiste bulgare (ex-communiste, 106 sièges aux élections d'octobre 1990 contre 110 pour l'Union des forces Démocratiques - UFD) et un chef de gouvernement hostile à tout compromis.

A cela, il fallait ajouter le mécontentement du Mouvement des droits et libertés, porte-parole de la minorité turque et parti politique clé de la coalition gouvernementale d'alors, notamment lié aux difficultés rencontrées par ses électeurs pour la restitution des terres qu'ils avaient abandonnées en fuyant en Turquie (campagne de bulgarisation forcée de 1984-1989).

Enfin, les divisions au sein même de l'UFD ont abouti au départ d'un certain nombre de ses membres, déterminés à constituer une "quatrième force" au sein du Parlement. Cette crise politique a rejailli sur la dynamique de la transition économique, déjà très contrariée par le problème du poids de l'endettement extérieur.

Si une solution concernant cette dette a enfin été trouvée en décembre 1992 au sein du Club de Paris, les négociations au sein de celui de Londres n'avaient toujours pas abouti à la mi-1993.

Le produit intérieur brut a chuté de 13% en 1992.

Bien que moins importante que celle du secteur industriel (-22%), la baisse dans l'agriculture s'est révélée particulièrement inquiétante, notamment dans le domaine de l'élevage, la privatisation des terres ayant engendré une grande confusion. Tandis que le taux de chômage figurait parmi les plus élevés de la région (16%), l'inflation s'est maintenue en deçà des 100% en 1992.

L'un des principaux objectifs du gouvernement a été de démarrer concrètement le processus des grandes privatisations et de mener à bien une réforme bancaire devant passer par de sévères mesures d'assainissement de l'économie en raison du nombre élevé de créances douteuses détenues par les banques.

Conclu en mars 1993, l'accord d'association avec la Communauté européenne devrait fournir à Sofia un meilleur accès aux marchés occidentaux, les concessions communautaires en matière agricole sont cependant restées très en deçà des espoirs comme des besoins d'un pays qui, parallèlement, s'est attaché à renouer des liens commerciaux avec ses voisins traditionnels situés plus à l'Est, à commencer par la Russie. La situation régionale est apparue, comme pour l'Albanie, un sujet de vives inquiétudes, le président Jelio Jelev s'étant efforcé de garder sur la question de la république de Macédoine (historiquement pomme de discorde entre notamment la Bulgarie et la Grèce et qui a été reconnue par Sofia le 15 janvier 1992) une position des plus modérées.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles