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BRETAGNELe calvaire de Guimiliau.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 BRETAGNE Le calvaire de Guimiliau 29 -Finistère Une tradition typiquement bretonne Les enclos paroissiaux, véritables curiosités locales, sont constitués d'une porte monu­ mentale, d'une église (avec retable le plus souvent), d'un cimetière et d'un ossuaire, enfin d'un calvaire.

La plupart datent du XVIe ou XVIIe siècle, et leur construction correspond à la prospérité que connut le pays grâce à la fabrication du lin.

Chaque paroisse voulait afficher sa richesse nouvelle par une abondance de sculptures.

Saint Millau, roi de Cornuaille La rivalité entre Guimiliau et Saint­ Thégonnec dura deux siècles et donna nais­ sance aux deux plus beaux enclos de Bretagne.

La racine "gui" signifiant "bourg" en breton, la cité de Gui-Miliau doit son nom à saint Miliau, le roi de Cornouaille assassiné par son frère en 531.

Environ un siècle plus tard, enrichie par la culture du lin, la paroisse reconnaissante fit édifier un fastueux monument le calvaire de Guimiliau, avec ses quelque deux cents per­ sonnages, est un des plus importants de Bretagne.

On peut lire sur la croix une ins­ cription : "Moi, j'ai été faite en 1581 pour la gloire du Seigneur." Honte à Cattel-Gollet, la fille perdue ...

Créés aussi pour l'évangélisation des cam­ pagnes, les calvaires servaient aux prêtres qui catéchisaient la population.

Ainsi à Guimiliau, le motif de Cattel-Gollet ("Catherine perdue", la fille de mauvaise vie qui fut enlevée par le diable), agrémentait une leçon à l'usage des filles coquettes.

Soutenu par de puissants contreforts dispo­ sés en étoile, le calvaire de Guimiliau com­ prend deux registres où se mêlent sans ordre des scènes de la vie du Christ et de sa passion, ou des scènes plus familières : sculpture fruste et naïve née de l'imagina­ tion des artisans locaux.

Une immense croix domine l'ensemble.

L'édit royal de 1695 interdisant de construire sans nécessité, et le déclin économique du XVlii' siècle mirent fin à la construction des enclos paroissiaux et de leurs calvaires.

Enclos paroissial de Guimiliau • Calvaire : 1581-1588 ; plus de 200 personnages ; sur la croix : la Vierge, saint Jean, saint Pierre et saint Yves, un des saints le plus populaire de Bretagne ; aux extrémités des contre­ forts : les quatre évangélistes.

• Église : reconstruction au XVIIe siècle ; la statue de saint Miliau, roi de Cornouaille, surmonte le fronton au­ dessus du porche méridional ; à l'inté­ rieur, superbe baptistère en chêne sculpté (1675), chaire sculptée (1677).

• Chapelle ossuaire : style Renaissance (1648). 2 / 2. »

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