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Louis-Nathaniel RosselLe calvaire d'un incorruptible.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Louis-N ath ani el Rossel Le calvaire d'un incorruptible Vingt-sept années d'une vie active, dra­ matique et tragique, ont fait entrer Louis-Nathaniel Rossel dans l'Histoire.

Né à Saint-Brieuc d'une famille protes­ tante austère et traditionaliste, fils d 'offi­ cier, il se destine à la carrière des armes.

Entré au Prytanée militaire de La Flè­ che, puis, en 1862, à l'Ecole polytechni­ que, il est, en 1866, lieutenant à Metz.

Son intelligence, son assiduité, son puri­ tanisme le font remarquer par ses supé­ rieurs qui l'autorisent à écrire, sous le pseudonyme de Randal, des chroniques militaires dans le célèbre quotidien Le Temps.

En 1869, à 25 ans, il est capitaine.

Il se retrouve en garnison à Montpellier dont il apprécie le climat calviniste, puis à Bourges.

En juillet 1870, au moment où éclate la guerre franco-allemande, il tente en vain d'entrer dans le service actif; on préfère le garder à l'état-major.

A l'annonce des premières défaites, il enrage et, faute de pouvoir agir sur le front, expose dans Le Temps un plan de défense basé sur l'organisation de peti­ tes unités dispersées sur tout le terri­ toire.

A Metz, où il vient d'être rappelé, l'ar­ mée de Bazaine est bientôt encerclée et la ville investie.

Rossel discerne très vite l'incapacité de Bazaine et, l'un des pre­ miers, le soupçonne de trahison.

Avec d'autres officiers, il ourdit un complot destiné à traduire Bazaine devant un conseil de guerre, mais l'affaire échoue et Rossel est arrêté.

Il s'évade au moment où l'armée de Metz capitule.

Il gagne la Belgique, puis Londres où vit 1844-1871 sa mère qui est anglaise.

Ayant rallié le gouvernement de la Défense nationale, il part en tournée d'inspection dans le nord de la France, puis est nommé colo­nel et directeur du génie à Nevers.

Opposé par principe à toute capitula­ tion, il rejoint à Paris, en 1871, les rangs de la Commune; il commande la légion du xvn• arrondissement et préside, avec sévérité, une Cour martiale char­ gée de juger ceux qui refusent de mar­ cher contre les versaillais.

Le 30 avril 1871, Rossel devient ministre de la Guerre, mais son intransigeance lui vaut l'hostilité du Comité central de la Com­ mune qui l'accuse même de vouloir livrer Paris à Thiers contre de l'argent.

Sur ordre du Comité de Salut public, Rossel est emprisonné.

Etant parvenu à s'évader, il se cache dans Paris jusqu'au 7 juin, date à laquelle il est découvert par les versail­ lais.

Condamné à mort le 8 septembre par le troisième conseil de guerre, il voit la sentence cassée pour vice de forme, mais confirmée un mois plus tard.

En dépit d'un concours de témoignages qui louent son intégrité et son patriotisme, Rossel est fusillé à Satory, le 28 novem­ bre 1871. 2 / 2. »

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