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BRETAGNECoiffes du Finistère.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 BRETAGNE Coiffes du Finistère 29 -Finistère La tradition Bragou braz (culottes bouffantes), chupen (veste) et chapeau rond pour les hommes.

Jupe large et froncée, tablier, châle et coiffe pour )es femmes.

Tels étaient les costumes des paysans d'Armorique jusqu'à la révolu­ tion de 1789 : à partir de là, les apports des colporteurs, l'imitation des bourgeois des villes ou l'inspiration des modes de la capi­ tale, parfois avec un siècle de décalage, firent naître des variantes, selon les régions ou même les paroisses.

Véritable code social, les coiffes témoignent de la classe d'âge, de la richesse, de la religion ou du métier exercé par celles qui les portent.

Jusqu'au XVIIIe siècle, les jeunes filles gar­ dent les cheveux flottants : la femme mariée les dissimule sous sa coiffe, relevés en chi­ gnon ou massés en deux paquets devant les oreilles.

Au cours des temps, les coiffes ont parfois pris des tournures extravagantes : les sablaises, hautes de deux têtes, véritables diadèmes perlés, pures pièces montées de dentelle, en sont un bel exemple.

Art ou artisanat ? Au pays bigouden, la haute coiffe blanche subsiste, élément fondamental du folklore, et témoin de la nostalgie des traditions : l'art de la broderie, entretenu de Plougastel à Pont-Aven et de Fouesnant à Pont-l'Abbé, montre avec éclat l'habileté des brodeuses : exécutée au point de reprise, puis contour­ née par un point de devant ou par un feston bourré ou non (auquel on ajoute parfois des points de plumetis), la coiffe se compose généralement de trois parties : le fond (par­ tie en contact avec la tête), la passe (partie ornementale surélevée) et les barbes (ensemble de bandes ou de rubans qui pen­ dent).

Les femmes jeunes ont une passe importante, les femmes âgées ont des coiffes simples mais avec des barbes.

Les pardons Les Bretonnes portent leurs coiffes tradition­ nelles à l'occasion des fêtes locales : bien que grand nombre des pardons aient versé dans le folklore, ceux de Sainte-Anne­ d'Auray (25 juillet), du Folgoët (7 et 8 sep­ tembre) et de saint Yves à Tréguier (19 mai) demeurent très religieux.

Il existe des par­ dons paroissiaux et des pardons régionaux, on voit dans les deux cas les Bretons s'ache­ miner vers l'église ou quelque chapelle iso­ lée, revêtus de leurs costumes.

Il existe aussi des pardons spécialisés, tels les pardons à la mer à la veille des départs vers les pêches lointaines où les coiffes noires des Sénanes parlent de deuil perpétuel ...

Après la messe et la procession vient l'heure des distrac­ tions, le pardon se transforme alors en fête foraine, si bien que dans certaines localités le mot de pardon, perdant son sens reli­ gieux, s'applique simplement à ce qu'on nomme ailleurs fête ou vogue ... 2 / 2. »

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