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Bolivie (1987-1988)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449980.txt[12/09/2020 03:40:08] Bolivie 1987-1988 Après deux années de récession, 1987 et 1988 devaient être m arquées par la "réactivation économique".

Le gouvernement du président Victor Paz Estenssoro a néanmoins pou rsuivi la politique d'austérité: gel des salaires, hausse des prix et des tarifs publics, démantèlement du système de sécurité sociale, fermeture de la banque agricole de l'État.

Cela a permis de rétabl ir l'équilibre budgétaire et de ramener l'inflation à 20% en 1987 et à 10% durant les premiers mois de 198 8.

Des mesures ont été prises prévoyant une diminution des taux d' intérêts, un abaissement du coût des transports et des tarifs préférentiels pour les exportations.

Le d écollage économique devait être financé par des prêts internationaux, la vente d'une fraction des réserves d'or, la conversion d'une partie de la dette extérieure en actif des entreprises boliviennes.

L'effondrement des exportations d'étain était compensé par la vente de gaz naturel à l'Argentine.

Mais cette der nière payait très en dessous des tarifs escomptés, tandis que les bailleurs de fonds et les investisseurs é trangers ne manifestaient guère d'empressement.

Enfin, le prix de la cocaïne ayant chuté de moitié sur le marché mondial, la part des bénéfices du trafic réinvestie dans l'économie a diminué d'autant.

A partir de juillet 1987, les grèves et les manifestations de méco ntentement se sont amplifiées en dépit de la perte d'audience des syndicats.

La répression a fait plusieurs victimes.

Cette situation risquait d'être mise à profit par les émules boliviens de Sentier lumineux.

Le désenchantement de la population s'est également traduit par un taux record d'abstentions - plus de 50% des inscrits - aux élections municipales de novembre 1987.

Elles ont marqué l'effondrement du parti au pouvoir, le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), qui es t passé de 26% des voix, lors des présidentielles de 1985, à 11%.

Ce n'est pas la gauche radicale, t rès divisée, qui a bénéficié de ce recul, mais le Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) qui a obtenu 2 2,87% des voix.

De tendance sociale démocrate, il est dirigé par l'ancien vice-président Ja ime Paz Zamora qui, dans la perspective des élections présidentielles de 1989, s'affirme d'ores et déjà comme le principal rival de l'ex-dictateur, le général Hugo Banzer.. »

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