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Boccace

Publié le 17/05/2020

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« Amour et littérature S elon les sources, Giovanni Boccacio est né en 1313, soit à Paris, soit à Florence; ce qui est cer­ tain, c'est qu'il eut pour mère une femme que son père avait connue à Paris.

Il passa son enfance à Flo­ rence, entre sa belle-mère, Marghe­ rita dei Mardoli, et son maître Giovanni Strada, savant renommé, à qui il dut son admiration pour Dante.

Son père, agent de la puissante et flo­ rissante compagnie financière des Bardi, qui gérait les affaires de la cour d'Anjou, voulut le diriger vers le commerce, mais sans succès.

Il en fut de même lorsqu'il le poussa à étu­ dier le droit canon.

Le jeune Boccace préférait la littérature.

A Naples, il fréquenta les érudits et les écrivains les plus fameux de son temps ; il as­ sista notamment à l'examen que le roi Robert fit passer à Pétrarque avant de le couronner poète.

Son choix des lettres fut encore renforcé par l'amour qu'il porta à la fille na­ turelle du roi Robert, la belle Maria, comtesse d 'Aquino, la Fiammetta, présente dans plusieurs œuvres de Boccace.

Pour lui plaire, il écrivit ses deux premiers ouvrages : Le Philocope (1336) et La Théséide ( 1340-1341 ).

Cette période de sa vie, passée à la cour angevine de Naples (Robert d'Anjou fut roi de Naples), lui fit découvrir une existence volup­ tueuse et raffinée, mélange d'in­ fluences venues des civilisations italienne, française, arabe et byzan­ tine.

Loin de sa bien-aimée E n 1340, suite à la faillite de la compagnie des Bardi, Boccace dut quitter Naples à regret pour ren­ trer à Florence, où il dut affronter de nombreuses difficultés domestiques et financières, auxquelles s'ajoutait évidemment la douloureuse absence de sa bien-aimée.

Pour elle, il com­ posa L 'Ameto (1341), La Vision B occAcE Boccace remettant le manuscrit de l'une de ses œuvres au duc de Berry Pétrarque apparaissant à Boccace couché (miniature du XV• siècle, musée Condé, Chantilly) Certaldo, la ville où Boccace passa de nombreuses années et où il mourut, se trouve à une trentaine de kilomètres de Florence.

On peut y visiter sa maison, méditer devant son tombeau et y admirer sa statue.

A Florence, Boccace figure dans une fresque d' Andrea del Castagno , à l 'ancien monastère Sant' Apollonia.

Lorsque Boccace est né, Dante avait déjà quarante-huit ans et Pétrarque neuf ans ; les trois poètes firent du toscan la langue littéraire italienne.

MOYEN AGE Boccace est surtout connu pour le Décaméron, une œuvre qui contribua à fixer la langue italienne et qui fit de lui le premier grand prosateur italien.

amoureuse (1342-1343) et Fiam­ metta (1343-1344 ).

Il faut croire cependant que le désespoir de cet amour contrarié n'existait que dans l'imagination du poète, puisque Fiammetta resta sourde à ses appels ly­ riques et déchirants.

Pour essayer de la re­ conquérir, il revint à Naples et il composa encore Le Philostrate et La Nymphée de Fiesole (1344-1346), mais ne réussit pas, semble-t-il, à attendrir le cœur de celle qu'il avait tant aimée.

Plusieurs de ces ouvrages furent écrits dans ce que les Italiens appellent l 'ottava rima, un poème en strophes de huit vers, qui fait de Boccace un précurseur du Roland furieux de l 'Arioste et de la Jérusalem délivrée du Tasse : non qu'il ait inventé cette forme poétique, mais parce qu'il fut le premier à l'utiliser avec autant de maîtrise .. »

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