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BOCCACE

Publié le 18/05/2020

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« BOCCACE 1313-1375 LES écrivains ne se donneront jamais trop de mal pour être sérieux, leur vie durant.

Ils en seront récompensés par une excellente réputation après leur mort.

Mais cette discipline ne souffre pas la moindre abstention.

Ainsi de Boccace, travailleur infatigable, visage sévère et rides sans nombre, qui conserve pour l'honnête homme de tous les pays un petit parfum de libertinage ou de légèreté, qui le fait placer entre Rabelais et l' Arétin.

Pourtant, quand Boccace naquit à Paris en 1313, son Florentin de père, établi marchand depuis quelques années, le destina au commerce, qui passait alors pour une occupation raison­ nable.

Ses études à Florence et à Paris, son séjour à Naples pour y apprendre le négoce, allaient contribuer à jeter le jeune Boccace dans un grand appétit des mots et des êtres, ce qui est encore une définition de l'humanisme en ce temps-là.

A Naples, il va tomber amoureux de la princesse Marie, fille naturelle du roi Robert et il deviendra l'ami de Pétrarque.

Cet amour et cette amitié feront sa vie.

Peu intéressé par le commerce, il le favorise malgré tout en dépensant la fortune de son père.

Mais au lieu d'entretenir des actrices, comme ferait un jeune homme moderne, il achète en Grèce des manuscrits, subventionne des savants et se ruine, comme on devait le souhaiter pour la morale de l'affaire.

Pétrarque lui vient en aide, et on lui invente une chaire publique à Florence, pour l'interprétation de Dante.

Cette sinécure le passionne.

Il s'y tue de travail et comme Pétrarque venait de mourir, en 1374, un an plus tard, il le rejoint.

Nous avons vu les deux aspects essentiels de cette existence.

Ils inspireront la majeure partie de son œuvre, celle qu'on ne lit plus beaucoup.

L'érudition entraînera des ouvrages sérieux, écrits en latin, en lesquels il mettait toute sa confiance.

De genealogia Deorum est une immense compila­ tion mythologique.

Elle manque de flamme, et on voit trop bien que les dieux païens sont morts depuis treize cents ans.

En revanche, De claris Mulieribus contient parfois des remarques assez saisissantes, comme le veut le sujet.

En italien, son amour pour la princesse Marie, le désir peut-être d'imiter Pétrarque, en feront un poète.

Un des plus curieux poèmes est l' Amorosa Vizione qui traite des sujets les plus officiels en vantant la sagesse, la bonté, la richesse et autres vertus.

Mais en acrostiches, on y lira les louanges de sa bien-aimée.

Aucune des deux versions n'est excellente; cependant, le fait qu'elles soient mêlées donne du piquant à la chose.

Si l'on pouvait trouver entre les lignes de la Phénomé­ nologie de l'Esprit de Hegel, des invocations à l'adresse d'une jeune blonde, il faut avouer que ce ne serait pas toujours déplaisant.

Teseïde est une épopée dont on a vite oublié chaque vers en lisant le suivant.

Il en est à peu près de même de Il Filocopo, mais déjà moins de l' Ameto qui mêle la prose et les vers, bien avant les mémoires du comte de Grammont.. »

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