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Birmanie (Myanmar) - 1989-1990

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449965.txt[12/09/2020 03:40:07] Birmanie (Myanmar) 1989-1990 Alors que la répression s'est accentuée, les espoirs d'une démo cratisation ont disparu et l'économie a continué de se dégrader.

D'autre part, la dissolution du Parti com muniste de Birmanie et la quasi-défaite des minorités ethniques en révolte ont introduit une certaine stab ilisation.

Si le gouvernement a fait quelques concessions en changeant le nom du pays en Myanmar afin de dé montrer qu'il appartient à tous les habitants et pas seulement aux Birmans, et en passant une loi, le 1e r juin 1989, prévoyant le multipartisme et le transfert du pouvoir à un gouvernement élu apr ès élections, la répression a vite repris le dessus.

Face à de nouvelles manifestations, les militaires se sont imposés par force.

En effet, pour commémorer le début de la révolution de 1988, des manifestation s étudiantes ont éclaté le 21 juin 1989, menées par Aung San Suu Kyi, secrétaire général de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) et par l'ancien Premier ministre, U Nu, fondateur de la Ligue pour la démocr atie et la paix (LDP).

Ils ont exigé le respect des droits de l'homme par le gouvernement du général Saw M aung, à la fois Premier ministre, ministre de la Défense et des Affaires étrangères.

Le 10 juille t, le nombre des manifestants a atteint 15 000, tandis que deux divisions d'infanterie prenaient position à Rang oun.

Le 20 juillet, les journalistes étrangers étaient interdits, Suu Kyi assigné à résidence ainsi que le général Tin U, président de la LND.

Le 12 décembre 1989, Tin U était condamné à trois ans de prison pour incitation à la mutinerie dans les rangs de l'armée et, le 29 décembre, U Nu était assigné à son tour à résidence.

A cette date, il y avait déjà 5 000 à 8 000 prisonniers politiques.

Si le gouvernement se sent si sûr de lui c'est que, au-delà des co ndamnations verbales, il est soutenu de l'extérieur.

La Thaïlande lui apporte son appui depuis octobre 198 8 pour lutter contre les Karen, ce qui lui a permis d'affirmer que cette révolte était pratiquement matée en février 1990.

Puis entre mars et mai 1989, le Parti communiste birman (PCB) a éclaté lorsque ses trou pes, composées uniquement de montagnards, se sont révoltées.

Après s'être réfugiés en Chine, les dirigeants du Bureau politique ont été renvoyés dans l'État Kachin, en Birmanie, la Chine tenant à mon trer qu'elle n'avait plus aucun lien avec eux.

Sur le plan économique, la Birmanie a accordé à la Malaisie, Si ngapour et Taïwan des concessions de pêche dans la mer d'Andaman.

Le 3 octobre 1989, la Corée du Sud a obtenu une concession pour la recherche de pétrole dans la plaine centrale, aussitôt suivie d'ac cords passés avec des compagnies pétrolières des États-Unis, du Japon, du Royaume-Uni, d'Austral ie et des Pays-Bas.

Ces contrats ont rapporté 150 millions de dollars, ce qui a permis à l'État d'ac heter des munitions et de poursuivre sa répression sans soucis des pressions extérieures.

Le 27 mai 1990, pour les élections aux 486 sièges de l'Assemblé e nationale, il y a eu 104 partis et 2 233 candidats.

La LND (opposition) a obtenu 400 sièges et le PUN (Part i de l'unité nationale formé par les militaires) en a obtenu 50.

Mais les généraux ont refusé de cé der.. »

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