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Biélorussie (1996-1997)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449938.txt[12/09/2020 03:40:05] Biélorussie 1996-1997 Depuis son élection en juillet 1994, le chef de l'État Alexandre L oukachenko a renforcé son pouvoir et pris en main l'administration locale, en créant une structure ramifiée, la "verticale".

Il a poursuivi sa politique de rapprochement avec la Russie, tout en faisant plébisciter le retou r du drapeau hérité de l'époque soviétique, mais sans la faucille et le marteau.

Il s'est toutefois heurté à une opposition grandissante.

Les natio nalistes, qui n'étaient plus représentés au Soviet suprême (Parlement), ont réussi à organiser, à part ir de 1996, une série de grèves et de manifestations rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes.

En juillet 1996, l'agrarien Semion Charetski, président du Parlement, a réuni une table ronde regroup ant les forces d'opposition représentatives, communistes, nationalistes et libérales, pour dé noncer l'autoritarisme présidentiel.

A.

Loukachenko a fait arrêter à plusieurs reprises des opposants, pris le contrôle des médias et engagé une épreuve de force avec les députés.

L'intervention du Premie r ministre russe Victor Tchernomyrdine a permis d'organiser, le 24 novembre 1996, un référendum jugé ant idémocratique par l'opposition.

Le président a pu, à cette occasion, modifier la Constitution, prolon ger son mandat jusqu'en 2001 et remplacer le Soviet suprême par une Chambre des représentants, don t les membres ont été choisis parmi les députés qui avaient renoncé, souvent sous la pression, à s'opposer à lui.

A.

Loukachenko a rejeté sur l'opposition, mais aussi sur certains mem bres de son entourage, les responsabilités de la crise économique persistante.

Il a voulu com penser cet échec par des succès diplomatiques, se rendant en France en juillet 1996, puis en Chine et au Vietnam en avril 1997.

Sa nomination à la tête de l'Union des républiques souveraines, cr éée avec la Russie le 2 avril 1996, puis à celle de la Commission de coopération économique regroupant la Bié lorussie, la Russie, le Kazakhstan et le Kirghizstan avaient surtout une valeur symbolique.

La signature, le 2 avril 1997, d'un nouveau traité d'union avec la Russie ne semblait pas devoir modifier la situation car, en dépit de son potentiel économique et de sa position stratégique, la Biélorussie se heu rte aux méfiances des cercles néolibéraux du Kremlin, qui voient d'un mauvais oeil le rapprochement avec un Éta t appliquant une politique de dirigisme économique au jour le jour.. »

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