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Berthe MORISOT:LES ENFANTS DE GABRIEL THOMAS (analyse du tableau).

Publié le 17/05/2020

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« Berthe MORISOT LES ENFANTS DE GABRIEL THOMAS C'est en Bretagne que Berthe Morisot a peint ce portrait des enfants de son cousin germain Gabriel Thomas.

Hommage à un homme qui fut l'un de ses premiers mécènes.

Au début de l'année 1892, Berthe Morisot prépare sa première exposition personnelle, lorsque son mari, Eugène Manet, meurt.

Mal­ gré le choc, elle décide de présenter quand même ses oeuvres au public .

La manifestation, qui se déroule du 25 mai au 25 juin , est cou­ ronnée de succès.

L'année suivante, l'artiste tente d'échapper à son chagrin en rendant visite à son ami le poète Mallarmé, à Monet et à Renoir .

Mais le décès de sa soeur la plon­ ge de nouveau dans la détresse.

La présence de sa fille julie et la peinture lui appportent néanmoins un grand réconfort.

En 1894 , elle réalise une longue série de portraits et e xpose à La Libre Esthétique de Bruxelles.

La même ornée , grâce à l' intervention de Mallarmé , l ' Etat français achète sa jeune Fille en toilette de bal.

Mais, alors qu 'elle est à l 'apogée de son art , elle meurt brutalement de la grippe l'année suivante , à l'âge de cinquante-quatre ans.

Son décès , survenu alors qu'elle s oignait sa propre fille, plonge tous ses amis impres­ sionnistes dans la consternation.

L'ŒUVRE Charly et Jeannie posent l'air sérieu x, dans leurs plus beaux atours .

Charly,à la moue presque boudeuse, est croqué avec des tou­ ches à la fois fluides et délicates .

Sa soeur , qui joue plus volontiers les mod è les, est esqui s­ sée à coups de pinceau tout aussi légers .

Sa robe rose , tout en ampleur , tranche sur la che­ mise bleue de son frère.

Au premier plan, le lévrier Laërte , offert par Mallarmé , ajoute une touche de spontanéité à la scène.

On le retrou ve dans un autre portrait , julie Manet et son l~vrier Laërte , peint l'année précédente .

L 'arti s te intègre parfaitement ses figures au LA COTE Une huile antérieure, Poupée dans la véranda, a changé de main pour 996000 FF (180000 dollars) au cours d'une vente aux enchères à Londres en 1993.

Berthe MORISOT 1841-1895 • Les Enfants de Gabml Thomas • Huile sur toile 100 cm x 81 cm • Signé en bas, à droite, «B.

Morisot» • Peint en 1894 • Localisation: Paris, musée d'Orsay décor , avec des harmonies translucides de rose , de vert, de bleu , de turquoise , de lilas et de mauve.

Elle manie le pinceau avec une liberté telle qu 'on a une fois de plus l'impres­ sion de se trouver devant une aquarelle ...

LA CRITIQUE A sa mort , Berthe Morisot est quasiment incon­ nue du grand public.

«La singularité de Berthe Morisot fùt ( ...

) de vivre sa peinture et de peindre sa vie, comme si ce lui fut une fonction naturelle et nécessai re, liée à son régime vital, que cet échange d'observation contre action, de volonté créatrice contre lumière», écrit Paul Valéry.

Sur un sujet très« bourgeois», Berthe Morisot développe des idées artistiques révolutionnaires.

En témo 1gne la manière dont est ici représenté le paysage .. »

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