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Benjamin Nétanyahou : Crime de guerre, Crime contre l’humanité.

Publié le 27/05/2025

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« Benjamin Nétanyahou : Crime de guerre, Crime contre l’humanité. Quelles atrocités ont été commises, et sous quelles qualifications juridiques doivent-elles être jugées ? Crimes de guerre ? Crimes contre l’humanité ? Peut-être plus encore. L’accusation repose sur des faits clairs et documentés.

A Gaza, le 8 octobre 2023.

En représailles à une attaque, l’État d’Israël impose un siège total à plus de deux millions decivils.

Plus d’eau.

Plus de nourriture.

Plus de médicaments.

Les hôpitaux s’effondrent sous le poids des blessés, les générateurs s’éteignent faute de carburant, les corps s’empilent dans les morgues saturées.

L’odeur de la mort envahit les ruelles. Les frappes aériennes pleuvent.

Des immeubles résidentiels s’effondrent sur leurs occupants, des familles entières anéanties sous les décombres.

À la frontière, les camions d’aide humanitaire patientent sous le soleil, refoulés encore et encore par l’armée israélienne.

Des enfants meurent de faim, de soif, de blessures qui auraient pu être soignées si seulement les médicaments avaient été autorisés à entrer. Le droit international est précis.

Un crime de guerre, c’est une violation grave des lois et coutumes de la guerre, perpétrée dans un conflit armé.

Les meurtres de civils, les attaques délibérées contre des infrastructures non militaires, le blocus humanitaire...

Tout cela entre dans cette définition. Et ici, il ne s’agit pas d’erreurs isolées.

Il s’agit d’une politique systématique, planifiée, assumée.a Benjamin Nétanyahou, en tant que Premier ministre d’Israël, a ordonné et maintenu ces actions.

Il ne peut ignorer les conséquences de ses décisions.

Et c’est précisément cela qui nous amène à la qualification suivante. Contrairement aux crimes de guerre, ces crimes ne nécessitent pas de contexte de conflit armé.

Ce sont des attaques généralisées et systématiques contre une population civile.

Et ici, les faits sont accablants : l’empêchement délibéré de l’acheminement de l’aide humanitaire, la destruction d’infrastructures essentielles à la survie de la population, les bombardements répétés d’écoles, d’hôpitaux, de refuges de l’ONU, l’utilisation de la famine comme arme de guerre. Des actes inhumains, qui dépassent la simple brutalité d’un affrontement armé.

Ils relèvent d’une volonté d’écraser, d’anéantir, d’humilier. Le génocide est l’un des crimes les plus graves en droit international.

Il est défini par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide comme l’extermination intentionnelle, totale ou partielle, d’un.... »

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