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L'extermination des juifs par les nazis : un crime contre l'humanité.

Publié le 04/07/2020

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« menée par l'occupant nazi dans le cadre de la « solution finale ». Le symbole en est la rafle du « Vel' d'Hiv. ». En deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 13 000 juifs sont arrêtés et déportés. Sur les victimes, on dispose des travaux de Serge Klarsfeld. 76 000 juifs ont été déportés de France et 2 500 ont survécu (3%). C'est 1942 qui a été l'année la plus meurtrière. De mars à décembre, 43 000 juifs ont été déportés en 43 convois, tous à destination d'Auschwitz. Le concours prêté par l'Etat Français a été déterminant dans le classement et l'isolement des juifs, l'encouragement donné à l'anti-sémitisme, la participation de l'administration et de la police aux opérations menées par les nazis. En sens inverse, 250 000 juifs ont pu être sauvés. 5. En 1945, le procès de Nuremberg juge 21 accusés sous quatre chefs d'inculpation : crimes contre la paix, préparation de guerres d'agression, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité. D'autres procès célèbres eurent lieu : ceux des chefs des camps de concentration, le procès d'Eichmann (responsable de l'organisation «technique » du génocide) à Jérusalem en 1961 ; le procès Barbie (membre de la GESTAPO, responsable de la mort de Jean Moulin et de la déportation de milliers de juifs à Lyon) à Lyon en 1987, le procès Papon (haut fonctionnaire français, responsable de la déportation de milliers de juifs dans la région de Bordeaux) en 1997. 6. La Seconde Guerre mondiale se solde par un bilan terrible : plus de 50 millions de morts. Les vainqueurs découvrent avec horreur la barbarie au cœur du XXeme siècle. L'extermination des juifs par les nazis est un point fort par la spécificité du génocide. Des historiens et des philosophes (dont Paul Ricoeur) refusent le terme de« devoir de mémoire ». Un terme confus qui renvoie à la commémoration (donc à l'obligation). Il est émotionnel (l'erreur serait de rester dans l'horreur) et moralisateur (présenter le bien et le mal). Ils trouvent le terme de « travail de mémoire » plus pertinent. ...»

« SujetN ° 12 ..............

...

·--------···-·················------ (Sujet d'entraînement).

1.

Première partie de la composante majeure (Il est demandé de répondre de fa�JIa,JI,?N.

à chacune des questions ci-dessous).

Question 1 (histoire).

L'extermination des juifs par les nazis : un crime contre l'humanité.

1.

Même si les Alliés savaient à propos des camps nazis, l'ampleur des crimes hitlériens ne fut per�Qe qu'avec la libération des camps et le retour des déportés.

Les historiens insistent sur la spécificité de l'extermination des juîfs (on les a tués parce qu'ils étaient nés !) par rapport à la déportation de celles et ceux que les nazis considéraient comme leurs ennemis.

On utilise plusieurs termes pour désigner l'extermination des juifs : « Génocide » a été défini lors du procès de Nuremberg pour désigner la « des­ truction méthodique d'un groupe ethnique ». La« solution finale» est l'expression utilisée à la conférence de Wannsee (20 janvier 1942) qui décide la destruction des juifs d'Europe.

Le terme « Holocauste » signifie en hébreu sacrifice, détruit par le feu.

Il est réfuté par les juifs.

« Shoah » signifie catastrophe en hébreu. 2.

Son origine se situe dans la conception nazie du monde.

Pour Hitler, la race est le principe central de la vie.

Pour assurer l'avenir de la nation alleman­ de, il faut préserver le sang aryen.

A la race aryenne, il appartient de dominer le monde en s'assurant l'espace vital au détriment des races « inférieures ». Les juifs sont toujours décrits comme des parasites sans nation, des « ferments de décomposition » qui empoisonnent le sang des autres.

Le processus. »

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