Benjamin Constant«Le Suisse le plus français».
Publié le 17/05/2020
                             
                        
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«Le Suisse 	le 	plus  français))  (Sainte-Beuve) 	1767-1830 	
Né à Lausanne,  Benjamin Constant 
appartient  à une  famille  protestante, 
d'origine  artésienne,  émigrée en Suisse 
après  la révocation  de l'édit  de Nantes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Orphelin 	de  mère,  Benjamin  Constant 
est  confié  par son  père  à un  précepteur; 	
il se révèle  un élève  à la  fois  brillant  et 
orgueilleux.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il fait  ses études  supérieures 
aux  universités 	
d'Oxford 	et d'Edim
bourg  et s'installe  en 1787  à Paris,  où 	il 	mène joyeuse  vie; 	il se lie avec  des hom
mes 	de 	lettres  comme  La Harpe  et Mar
montel.
                                                            
                                                                                
                                                                    Son 	père 	le rappelle  de France 
et 	le place  comme  chambellan  à la  cour 
du  duc  de Brunswick.
                                                            
                                                                                
                                                                    
De  retour  à Lausanne, 	
il fait  la connais
sance  de Mme 	de 	Staël 	à laquelle 	il reste 
attaché  de longues  années.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il la  suit  à 
Paris  et fréquente  en sa compagnie  la 
société  du Directoire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Il publie  ses pre
mières  brochures  politiques,  devient 	le 	secrétaire du club  de 	Salm, 	fondé 	par 	Talleyrand,  et apparaît  comme un répu
blicain  modéré.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est alors qu'il 	se 	fait 
naturaliser  Français afin 	de 	se présenter 	à diverses élections  où 	il échoue.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Remarqué  par Bonaparte  qui voudrait 
bien  s'attacher  cet intellectuel  brillant, 	
il 	entre, après 	le 	18-Brumaire,  au Corps 
législatif.
                                                            
                                                                                
                                                                     Peu après, 	il devient  membre 	·du 	Tribunat.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais 	il en est  exclu  en 	1802 	parce  qu'il répugne 	à suivre  les 
directives  autoritaires  du Premier  con
sul.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il entre  alors dans l'opposition  que 
réunit,  dans son salon,  Mme 
de 	Staël.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Banni de  France par l'Empire, 	il se réfu	gie 	à Weimar,  puis s'installe  au château 
de  Coppet,  chez Mme  de Staël.
                                                            
                                                                        
                                                                     Cette 
cohabitation  est orageuse;  les deux 
amants  se querellent  et Constant  fmit par 
rompre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Il épouse  en 	1808 	une prin
cesse  de Brunswick.
                                                            
                                                                                
                                                                     En 1816, il publie  à 
Londres  son célèbre  roman 	Adolphe, 	où 	il peint sans doute  ses amours  difficiles 
avec  Mme  de Staël; 	il est  aussi  l'auteur 
de  différents  essais, comme 	De 	la 	reli
gion  considérée  dans sa source,  ses for
mes  et ses  développements.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Lors  de la première  Restauration, 	il 	publie, dans 	le 	Journal  des dibats, 	un 
pamphlet  contre Napoléon;  mais il 	accepte, aux Cent-Jours,  de rédiger 
l'Acte  additionnel  aux Constitutions  de 
l'Empire.
                                                            
                                                                                
                                                                     Après Waterloo, 	
il 	trouve 
refuge  en Angleterre.
                                                            
                                                                                
                                                                     Revenu en France 
en  1816, 	
il est  élu  député  de la Sarthe  en 
1819.
                                                            
                                                                                
                                                                     Chef du parti  libéral, 	il attaque 
avec  talent  les ultraroyalistes,  ce qui  lui 
vaut  une grande  popularité.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En 	
1830, 	déjà  très malade, 	il se rallie  à 
Louis-Philippe  et meurt 	en 	décembre  de 
la  même  année.
                                                            
                                                                                
                                                                     De grandioses  funérail
les  lui sont  faites.
                                                            
                                                                                
                                                                     Des étudiants  et des 
ouvriers  traînent son char  funèbre  et 	
le 	discours  est prononcé  par 	La 	Fayette.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'HISTOIRE 	VIVANTE 	
Les jugements  de Napoléon  sur Benjamin 
Constant  ont toujours  été très 	sévères; 	il parle 	à Cambacérès 	de 	la 	Kc/ique• 	qui  entoure 
l'homme 	de lettres; 	il le traite  même 	de KCa	naille• 	dans une lettre 	à Fouché,  ministre 	de 	la Police, mais 	il admet qu'en 1815 	KBenja	min était  l'homme 	le plus éminent 	des 	parti
sans 	du système  constitutionnel•.
                               2 / 2.
                                                                                                                    »
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