Bélize (1988-1989)

« file:///F/Lycée/angui/1/450053.txt[12/09/2020 03:40:13] Bélize 1988-1989 Dès l'élection de Vinizio Cerezo au Guatémala, les relations av ec ce pays voisin qui, il y a peu, revendiquait la souveraineté sur le territoire bélizéen, se son t de fait normalisées.

Si la reconnaissance d'État n'a pas encore eu lieu, le Guatémala a levé son veto à l'intégration du Bélize dans l'OEA (Organisation des États américains) prévue pour 1990.

Le Bé lize pourra enfin jouer le rôle de trait d'union entre les deux ensembles centraméricain et caraïbéen.

Le Mexique, qui entretient d'excellentes relations avec Belmopan, a dé cidé de le faire bénéficier des "accords de San José" (signés par le Mexique, le Vénézuela et les pays d'Amérique centrale en 1983), c'est-à-dire de lui fournir à un prix préférentiel 500 baril s de pétrole par jour.

Pour leur part, les États- Unis, après l'embargo décrété sur les produits panaméens, ont augmenté les quotas de sucre en provenance du Bélize.

Enfin, les explorations pétrolières ont p ermis de découvrir d'importants gisements.

Malgré ses efforts, le Bélize n'est arrivé à enrayer ni le d éveloppement de la culture de la marijuana, ni celui du trafic de drogue, et la corruption se répand.

Autre sujet de préoccupation: Washington étudiait, début 1989, la possibilité de créer une base militaire dans ce pays stratégiquement très bien situé.

Mais il n'est pas sûr que les Bélizéens, qui acceptaient volontiers la présence de soldats britanniques pour se garder des revendications territoriales guatémaltèques, soient aus si sereins face à l'hypothèse d'une base américaine.. »