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Belgique (1987-1988): L'incontournable Wilfried Martens

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/450027.txt[12/09/2020 03:40:12] Belgique 1987-1988 L'incontournable Wilfried Martens La Belgique a connu une période troublée en 1987-1988.

La situatio n économique et financière s'est cependant légèrement améliorée sur plusieurs points: rédu ction du déficit budgétaire (qui reste très élevé) et du taux de chômage, augmentation des exportations, t andis que l'inflation était ramenée à 1% ; mais les restructurations industrielles ne sont pas achevées et le ta ux de croissance de 1988 (après le médiocre 1,5% de 1987) dépend largement d'une économie interna tionale qui a été secouée par les fluctuations monétaires et boursières.

La question linguistique En Belgique, le débat politique se focalise sur deux grands types d'e njeux, qui occupent alternativement le devant de la scène.

La controverse sur l'austérité n'a rien d'original puisqu'on la retrouve dans la plupart des États européens des années quatre-vingt ; le gouver nement de Wilfried Martens avait passé victorieusement l'échéance redoutée des législatives de 1985 , dont la campagne avait tourné essentiellement autour de ce thème: la coalition des chrétiens-dé mocrates et des libéraux avait alors été reconduite.

Mais 1987 a vu resurgir la querelle linguistique sur un de ces abcès de fixation secondaires (le principal étant le statut de Bruxelles), l'affaire des Fourons.

Cette commune francophone, rattachée à la province du Limbourg contre le gré de la majorité de ses habitants, possè de un bourgmestre haut en couleur, José Happart, qui refuse de laisser contrôler sa connaissance du flamand ; destitué, puis rétabli dans ses fonctions, il a été à l'origine de telles divergences entre soc iaux-chrétiens flamands et francophones que la coalition gouvernementale a éclaté.

Contrairement à celles de 1985, les élections législatives qui ont suivi (13 décembre 1987) ont vu une régression sensible des sociaux-chrétiens de Wilfried Martens, qui ont perdu sept sièges, alors que les socialistes en gagnaient quatre.

La question linguistique n'a probableme nt pas été le seul déterminant de ce vote-sanction, mais les différences de comportement des électeu rs d'une région à l'autre ont frappé les observateurs: aux élections régionales, qui avaient lieu en mêm e temps que les législatives, les socialistes ont remporté près de 50% des sièges en Wallonie contre 26% seul ement en Flandre.

Au niveau national, la reconduction de la coalition sortante était ma thématiquement possible mais dans un contexte peu favorable, et les socialistes ont revendiqué une part icipation au pouvoir.

Une "grande coalition" à "deux" (socialistes et chrétiens-démocrates) ou à "trois" (avec les libéraux ou avec le parti linguistique flamand) a été immédiatement envisagée, mais e lle s'est heurtée au problème des exécutifs régionaux et communautaires.

La Belgique évolue en effet depuis quelques années vers un fédé ralisme de plus en plus marqué mais qui n'est pas encore parvenu à sa stabilisation.

On hésite à admett re, par exemple, que l'exécutif national n'ait pas la même composition politique que les exécutifs des ré gions (Flandre, Wallonie, Bruxelles) et des communautés linguistiques (flamande, francophone, germanophone).

Or les socialistes pourraient gouverner quasiment seuls en Wallonie, avec les démocrates-chrétie ns au niveau national et se retrouver dans l'opposition en Flandre! L'imbrication des données politiques et linguistiques a fait durer la crise plus longtemps encore qu'à l'accoutumée: le 6 mai 1988, Wilfried Marten s a été chargé par le roi de constituer un nouveau gouvernement ; cinq mois après les élections, il est do nc revenu au pouvoir, à la tête d'une grande coalition groupant les socialistes et les sociaux-chrétiens de s deux communautés et les fédéralistes flamands.

OPA sur la SGB Visiblement, la presse internationale a attaché plus d'importance à l'affaire de la Société générale de. »

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