Bahreïn (2002-2003): Espoirs déçus

« file:///F/Lycée/angui/0/450234.txt[12/09/2020 18:50:56] Bahreïn 2002-2003 Espoirs déçus Dans le cadre de la réforme institutionnelle (une monarchie constitu tionnelle devant progressivement remplacer la monarchie absolue), l'émir Cheikh Hamad s'est décré té roi le 14 février 2002.

Les élections municipales organisées les 9 et 15 mai 2002 ont vu une large victoire des candidats conservateurs islamistes (chiites et sunnites).

L'appel au boycottage des législa tives, tenues les 24 et 31 octobre 2002, lancé par quatre groupes d'opposition – notamment Al Wefaq, la pri ncipale association chiite du pays –, a permis la victoire des sunnites (minoritaires) : le taux de participat ion de 50 % a souligné, d'une part, le manque de soutien à la politique royale et, d'autre part, la volonté d'une partie de l'opposition de tout de même participer au scrutin.

Le gouvernement s'est également attach é à octroyer la nationalité bahreïnienne à tous les bidoun (apatrides vivant à Bahreïn depuis des générations).

Quant à la loi de privatisation promulguée en octobre 2002, elle a déçu par son m anque de détails.

Au plan extérieur, le voyage en Iran du roi Hamad (mi-août 2002) était le premier depuis 1979.

Le ton provocateur de la chaîne télévisée Al-Jazeera est demeuré un obstacle à la normalisation des relations avec le Qatar.

Par ailleurs, le royaume a déclaré, début aoû t 2002, qu'une guerre contre l'Irak serait «désastreuse» pour la région.

Manama a tout de même mé nagé l'allié américain, accueillant le commandement de la cinquième flotte de l'US Army, active lors de l'op ération Liberté pour l'Irak.. »