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bac blanc philo "l'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui? 15/20

Publié le 06/04/2024

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« Dissertation philosophie Bac blanc Sujet 2 Terminales 3-5-6 « L’homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ? » n° anonymat : 2024-146 De tout temps, l’homme a du travailler, c’est à dire transformer la nature afin qu’elle réponde à ses besoins.

Cette activité est répétitive puisque l’homme continue à créer sans cesse les conditions nécessaires à sa survie qu’il consomme immédiatement : l’homme travail pour acheter de quoi s’alimenter, se chauffer, se déplacer.

Cela est éphémère et l’homme doit donc travailler pour recréer ces conditions et ce durant toute sa vie.

Ainsi, la grande majorité des hommes souhaiteraient arrêter de travailler et pouvoir enfin se reposer, être libéré de cette corvée.

Un moyen pour ne plus avoir besoin de travailler est de délester cette tâche à quelqu’un d’autre.

Ici, nous nous intéresserons au transfert du travail de l’homme à sa création, la machine.

Donc l’homme travail à créer des inventions pour qu’elles fassent ensuite elle-même le travail à sa place.

Cela montre bien à quel point l’homme court après le temps libre.

De nos jours, certaines personnes prétendent n’avoir pas besoin de travailler pour vivre comme en investissant dans la bourse ou en héritant d’une énorme richesse.

Il existe aussi des individus qui pour travailler le moins possible ou pour acquérir plus de richesse que les autres basculent dans l’illégalité.

Cela montre bien que l’homme veut à tout prix accéder à un monde sans travail où il pourrait simplement profiter de la vie sans se soucier de la morale.

Aussi, de nombreuses œuvres prédissent qu’en laissant la machine travailler à la place de l’homme, ce dernier se retrouverait dépasser par ses propres inventions et basculerait dans un monde utopique ou dystopique.

Mais faut-il vraiment souhaiter arrêter de travailler ? Le travail ne nous apporte-t-il rien de bénéfique ? L’homme doit-il vraiment arrêter de travailler au risque de ne plus mobiliser sa réflexion ? Pouvons-nous réellement vivre sans travailler en délestant tout à des machines ? L’homme ne s’ennuiera-t-il pas s’il ne peut plus travailler ? L’homme saura-t-il garder le contrôle sur ses machines ? C’est ce que nous allons essayer d’expliquer en réfléchissant plus particulièrement quand au fait que l’homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ? Pour ce faire nous allons tout d’abord que l’homme peut délester une partie de son travail mais doit continuer à travailler puis que l’homme a besoin du progrès technique et enfin que l’homme doit absolument garder un contrôle sur ses inventions. Premièrement, observons que l’homme considère le travail comme une malédiction.

En effet, de par son étymologie le travail en grec ancien signifie tripalium soit un instrument de torture. Donc pour les grecs le travail est de la torture.

Il est donc bien normal que les hommes actuels se refusent à travailler.

Aussi, dans l’ancien temps les grecs considéraient le travail comme une activité déshumanisante puisque le travail est bien le fait de satisfaire ses besoins naturels soit le fait d’obéir à la nature.

Les grecs trouvant cela rabaissant pour l’homme a décidé de confier la tâche du travail aux esclaves.

Donc les esclaves n’étaient pas des humains pour les grecs puisque obéir à la nature était pour eux un signe d’animalité.

Fort heureusement, aujourd’hui l’esclavage est aboli mais il n’y a personne mis à part l’homme pour effectuer le travail de ce dernier.

Mais aujourd’hui aussi les hommes ne veulent pas travailler même s’ils ne disent pas que cela les rend animal comme les grecs.

Repensons à la réforme repoussant le départ à la retraire proposée par le gouvernement Français, cela avait suscité énormément de mécontentement puisque les hommes veulent arrêter de travailler le plus tôt possible.

Les machines travaillant à la place des hommes seraient donc les bienvenues sous cet angle.

Les grecs auraient sans doute choisis la même chose. Cependant la réflexion n’est plus la même qu’au temps des grecs anciens, il existe des philosophes pro-travail comme Marx qui présente le travail comme l’activité consciente et volontaire.

Il exprime sa pensée dans la comparaison de l’abeille avec l’architecte.

L’abeille par instinct va construire sa ruche pour survivre tandis que l’architecte, lui, va penser avec sa conscience à la forme qu’il veut donner à la maison qu’il veut construire avant de donner l’ordre de construction.

D’un côté c’est l’instinct animal de survie qui parle et dans l’autre c’est bien la conscience de l’humain et son raisonnement.

De ce point de vue, le travail serait ce qui permettrait à l’homme de se différencier de l’animal.

Aristote disait bien que « l’homme est un animal doté de raison » autrement dit, la seule différence notable entre l’homme et l’animal est cette capacité à raisonner et l’homme si attaché à son humanité ne doit pas laisser sa raison prendre sa poussière et l’utiliser en travaillant donc l’homme ne devrait pas devoir laisser les machines faire le travail à sa place même si travailler nécessite des efforts, il présente des avantages. Enfin, l’homme même en connaissant les bienfaits du travail donné par Marx ne pourraient sans doute pas se résoudre volontairement à la souffrance qu’est le travail.

C’est pour cela que Kant vient nous éclairer par rapport à ce qui est réellement important dans le travail.

Premièrement, Kant dit lui aussi que nous avons du travail mais pas de l’emploi.

L’emploi est un travail sanctionné par un salaire.

Il dit aussi que nous attendons beaucoup du travail : qu’il nous aide à nous développer, atteindre nos objectifs ce que ne propose pas le travail actuellement.

La chose importante dans le travail et où l’homme est représenté n’est pas dans la répétition comme lors du travail dans les usines mais dans la création.

L’homme doit travailler plus librement, faire le travail qui lui plaît et ne doit pas cesser d’inventer puisque c’est ce qui le définit le mieux.

Ainsi, l’homme ne doit pas craindre de laisser une partie de son travail à la machine mais ne doit pas lui laisser faire le travail entièrement comme cela le travailleur choisirait librement son travail, se développerait tout en conservant l’usage de sa raison ainsi que son humanité. Ensuite, soulignons la nécessité du progrès technique chez l’homme par le mythe de Prométhée, une fois de plus du côté des grecs.

Bien que cette histoire soit une légende, elle exprime particulièrement bien la condition de l’homme.

Dans ce mythe, Épiméthée, celui qui pense après avoir agi est chargé de distribuer des attributs à chaque animal soit des griffes, des crocs, du poison… Le dernier animal dont il doit s’occuper est l’homme mais il ne lui reste plus rien à conférer.

Son frère Prométhée va dérober le feu pour le donner à l’homme afin de combler sa faiblesse.

Cette histoire appuie bien sur le fait que l’homme est un infirme dénué de toute caractéristique lui permettant de survivre à la nourriture et que donc pour assurer sa survie il doit inventer sans cesse.

Continuer à créer afin de subvenir à ses besoins, que c’est dans la nature de l’homme. Ces inventions ont permis à l’homme de s’élever de plus en plus « l’imprimerie, la boussole, la poudre à canon.

Voilà trois inventions qui ont bouleversé la face du monde » dit Hume.

En effet, ces trois innovations ont été un tournant majeur dans la vie de l’homme.

Force est de constater que grâce à ses multiples inventions, l’homme acquiert de plus en plus de connaissances.

L’imprimerie permet d’imprimer des livres afin de divulguer la connaissance beaucoup plus facilement ce qui permet de transmettre au monde entier des idées.

La boussole a permit de voguer plus facile sur les mers afin de connaître le monde qui entourait chaque homme.

La poudre à canon a drastiquement changé le combat, tout d’abord avec les canons de châteaux forts puis les carabines et les pistolets. Tout cette transmission de cette connaissance et cette enrichissement aussi a mené à la maîtrise d’un partie de la vérité par les hommes.

Les théories développées par nos ancêtres peuvent être vérifié de plus en plus exactement grâce à la technologie qui ne cesse de s’améliorer.

Ainsi, différentes ères de travail se combinent et se complète pour s’approcher de ce que l’homme désire ou dit désirer : la vérité..... »

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