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Azerbaïdjan (2005-2006): Continuité au pouvoir

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450184.txt[12/09/2020 18:50:53] Azerbaïdjan 2005-2006 Continuité au pouvoir Dans ce petit État pétrolier, les élections législatives du 6 novembre 2005 ont reproduit le scénario du scrutin présidentiel d’octobre 2003, à ceci près que, cette fois, l’opposition a fait front commun contre le parti au pouvoir (YAP, Nouvel Azerbaïdjan).

À l’annonce des r ésultats qui ne lui ont donné que 6 sièges, contre 56 au YAP, l’opposition unie (Azadlig) est descendue dans la rue pour réclamer la tenue de nouvelles élections.

Les manifestants ont été dispersés dans la violence par les forces de l’ordre, brisant tout espoir de « révolution ».

L’opposition a cherché en vain un soutien à l’Ouest, l’accusant de ne pas accorder sa chance à la dernière contestation non religieuse du pa ys.

Sans changement de pouvoir en Azerbaïdjan, les négociations avec l ’Arménie quant au conflit territorial du Karabakh n’ont guère de perspectives.

Les 4 et 5 juin 2006, la rencontre à Paris du président arménien, Robert Kotcharian, et de son homologue azerbaïdjanais, I lham Aliev, n’a donné lieu à aucun consensus.

Les deux parties ne se sont pas même entendues sur un acco rd de principe en vue d’un référendum d’autodétermination au Karabakh.

Pour nombres d’ observateurs, aucune solution concertée ne devrait intervenir avant les élections présidentielles prévu es dans chacun des pays (2007 et 2008).

Le 16 juin 2006, en signant un accord relatif à l'acheminement de son pétrole par l’oléoduc transcaucasien Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), proche de l’achèveme nt, le Kazakhstan a donné une véritable pérennité économique au projet.

Le pétrole kaza kh, aujourd’hui acheminé par bateau, devrait l’être à l’avenir par un nouvel oléoduc en projet sous la mer Caspienne, projet que la Russie, fâchée de voir ses marchés contournés par le tracé du BTC et son influenc e menacée au Sud, a accusé de menacer l’écologie de la région.

L’Azerbaïdjan a vu les revenus i ssus des hydrocarbures croître chaque année depuis l’indépendance, au point que les experts prévoient un do ublement du PNB d’ici à 2010.

Cependant, les richesses comme les investissements sont restés concen trés dans le secteur énergétique et dans la capitale Bakou.

Enfin, les liens avec l’Iran voisin, dont les travaux d’enrichisse ment d’uranium ont sérieusement brouillé les relations avec l’Occident, sont demeurés ambigus.

Téhéra n, craignant que l’Azerbaïdjan n’accueille une base militaire américaine sur son territoire, a fait des promesse s de coopération énergétique aux autorités de Bakou.

Celles-ci, tiraillées entre leurs liens avec W ashington et la bienveillance calculée de Téhéran à leur égard, ont dû composer : l’Iran déti ent un certain pouvoir de déstabilisation en Azerbaïdjan et plusieurs milliers d’Azéris vivent dans le Nord iranien.

Bakou a ainsi décliné toute offre de participation à une coalition anti-iranienne.

Pareillement, l’Occi dent, qui a besoin de ce petit allié du Caucase situé à un carrefour géopolitique et doté d’impor tantes ressources en hydrocarbures, a encore fermé les yeux sur les manquements à la démocratie du régime .. »

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