Azerbaïdjan (1996-1997)
Publié le 12/09/2020
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Azerbaïdjan 1996-1997
L'Azerbaïdjan semble, en cette fin de décennie, à la veille de
devenir le centre nerveux de la vie
économique en Transcaucasie et dans le Caucase russe, avec un rôle
particulièrement important en
Tchétchénie, par laquelle devrait transiter une partie importante
du "nouveau pétrole" azerbaïdjanais.
Mais pour Bakou, la gestion géopolitique de cette manne pétroliè
re est complexe.
Alors que contrats
pétroliers et partenariats se multipliaient avec les plus grandes com
pagnies occidentales et russes, de
nombreuses questions restaient en suspens: privilégier une alliance R
ussie/CEI (Communauté d'États
indépendants) ou Turquie/Occident? Un cinquième du territoire res
tait occupé par les combattants
arméniens (alors que le pays compte un million de réfugiés),
dans le contexte de la situation bloquée au
Haut-Karabakh (territoire d'Azerbaïdjan peuplé majoritairement d'
Arméniens).
En 1996, la production de pétrole avait encore chuté (9 millions
de tonnes contre 21 millions en 1965),
mais les réserves off shore de l'Azerbaïdjan pourraient atteindre
plusieurs milliards de tonnes.
Après le
"contrat du siècle", signé en septembre 1994 avec la British Petro
leum et l'Américain Amoco, d'autres ont
suivi en 1995 et 1996.
Si les compagnies russes n'avaient obtenu qu'une
participation de 10 % dans le
Consortium international de la Caspienne (AMOC), le contrat de Kyapaz,
signé en juillet 1997, leur assure
une place prépondérante.
La Russie, l'Iran et le Turkménistan s
e sont opposés à l'Azerbaïdjan sur la
question des eaux territoriales.
La question du transit du pétrole de la mer Caspienne restait entiè
re et la décision de construire un
nouvel oléoduc a été reportée à 1998.
Tandis que la Russi
e tentait d'imposer le passage par son
territoire, la Géorgie fondait de grands espoirs dans son élection
.
L'ombre du Haut-Karabakh planait sur la
liaison directe vers la Turquie; elle devrait en effet transiter par l'A
rménie.
La stabilisation du pouvoir politique s'est poursuivie, quoique de faç
on heurtée, le président Heidar Aliev
éliminant tous ceux osant contester sa politique.
Le 11 septembre 199
6, le président du Parlement,
Rasulm Gouliev, était ainsi acculé à la démission, après
avoir dénoncé la lenteur des réformes
économiques.
"Complots", censure sur la presse, procès politiques
se sont succédé, en particulier celui du
Parti islamique d'Azerbaïdjan, en février 1997, accusé d'abrite
r des "agents iraniens".
La tension avec l'Iran est restée entière; Téhéran laissant
filtrer des revendications territoriales
"spontanées" et Bakou abritant les responsables d'un mouvement irré
dentiste azéri.
Malgré la mise en
place d'une coopération militaire avec la Turquie, les relations avec
Ankara se sont tendues.
En avril
1997, H.
Aliev a critiqué la faiblesse de l'assistance économique
turque et la modération d'Ankara dans la
question du Haut-Karabakh.
Alors que la question des livraisons massives
d'armes russes à l'Arménie
avait empoisonné l'atmosphère entre les deux pays, de nombreux acc
ords de coopération ont été signés
lors du voyage du président azerbaïdjanais à Moscou, en juillet
1997, y compris dans le domaine
pétrolier.
Fallait-il y voir un signal fort envoyé à un Occiden
t décidément "trop" favorable à l'Arménie et à
son alliée, la Turquie?.
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