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Autonomie palestinienne (2004-2005) : L'après-Arafat

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450140.txt[12/09/2020 18:50:49] Autonomie palestinienne 2004-2005 L'après-Arafat Encadré : Les institutions de l'Autonomie palestinienne et leurs comp étences Encadré : Les Territoires autonomes et occupés (au 1.8.05) Encadré : Le calendrier des accords Le décès du président de l’Autorité palestinienne d’au tonomie Yasser Arafat, le 11 novembre 2004, a engendré un ensemble de successions du fait du cumul des fonctions qu i caractérisait l’exercice du pouvoir du chef historique de la revendication nationale palestinienne.

En dépit d’une situation difficile tant en diplomatie qu’en politique intérieure, mais également m algré des rumeurs d’empoisonnement, ces successions ont été réglées avec calme et rapidité.

Mahmo ud Abbas (dit « Abou Mazen »), secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libéra tion de la Palestine (CEOLP), chargée de la représentation de l’ensemble des Palestiniens dans le monde, et an cien Premier ministre de l’Autorité d’autonomie, a été désigné par ses pairs président du CEOLP, le jour même du décès, et, selon un mode contesté, six mois plus tard, président de l’État de Palesti ne proclamé en 1988 par le Conseil national palestinien (CNP), Parlement en exil de l’OLP (Organisation de lib ération de la Palestine).

Sans enthousiasme, il a été élu par les Palestiniens résidant en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza, le 9 janvier 2005, président de l’Autorité pales tinienne d’autonomie, créée en 1993 pour la mise en œuvre des accords intérimaires dans le cadre du « pr ocessus d’Oslo » (supposé s’achever en 1999).

Seule la direction du Fath, la principale organisation membre de l’OLP, lui échappait, confiée par les membres de son Conseil central à Farouk Kaddoumi (« Abou Lout f »), fondateur du mouvement (avec M.

Abbas), ministre des Affaires étrangères de l’État de Pa lestine et chef du Département politique de l’OLP.

F.

Kaddoumi, opposé aux accords d’Oslo, a toujours refusé de s’ installer dans les Territoires autonomes.

En février 2005, le nouveau président de l’Autorité renouvel ait sa confiance au Premier ministre Ahmad Qoreï (« Abou Ala »), qui constituait un nouveau gouvernement majoritairement constitué de jeunes technocrates.

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait su exploiter la « lutte contre le terrorisme international » engagée par les États-Unis à la suite des attentats du 11 septe mbre 2001.

Ayant érigé Yasser Arafat en obstacle à la paix, il avait obtenu du président américain Geor ge W.

Bush son acquiescement à l’unilatéralisme israélien dans un climat général d’at tentisme de la part de la communauté internationale.

L’arrivée au pouvoir de M.

Abbas, candidat de celle-ci tout entiè re, était censée débloquer la situation.

Un mois après son élection, à l’occasion d’un « sommet » régional tenu en février 2005 à Charm el-Cheikh à l’invitation de l’Égypte et en présence du roi Abdallah de J ordanie, M.

Abbas annonçait à A.

Sharon avoir obtenu, en échange d’un arrêt des violences israéliennes, un e promesse de calme (tahdiyya) de la part des organisations palestiniennes.

Un arrêt – précaire – de l a seconde intifada commencée en septembre 2000 (début 2005, le bilan s’élevait à 3 500 morts côté palestinien et un peu plus de 1 000 côté israélien) pouvait être observé et des réformes des services de sécurit é étaient lancées.

Cependant, trois mois plus tard, la négociation diplomatique n’avait toujours pas repris quan d les signes de normalisation en provenance d’Israël se faisaient rares.

Tandis que la date du désengagement unilatéral israélien de la bande de Gaza et de quelques colonies du nord de la Cisjordanie, fixée à septembre 2005 après de multipl es reports, approchait, le doute sur sa finalité et la réalité même de sa mise en œuvre persistai t.

En octobre 2004, en effet, le plus proche conseiller du Premier ministre israélien, Dov Weisglass, avait déc laré que ce désengagement n’était que du « formol » et visait « le gel du processus de paix » pour une « durée indéterminée ».

A.

Sharon lui- même excluait tout retrait supplémentaire, loin des engagements is raéliens d’entrer dans la logique de la « feuille de route ».

Élaborée en 2003 et parrainée par l e « quartet » États-Unis, Nations unies, Russie et Union européenne (UE), celle-ci demeurait la référence de la diplomatie internationale et prétendait déboucher par étapes, à l’échéance maintenue de 2005, sur la coexistence entre deux États dans un contexte de paix israélo-arabe globale.

Sur le terrain, la constructi on de la « barrière de sécurité » autour de la Cisjordanie et de Jérusalem, lancée en 2002 par Israël qu i arguait des menaces pesant contre la. »

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