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Australie (2003-2004): Derniers mois de cohabitation ?

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450109.txt[12/09/2020 18:50:47] Australie 2003-2004 Derniers mois de cohabitation ? Durement frappée en 2002 par l’attentat terroriste de Bali (Indon ésie), imputé à des activistes islamistes et ayant tué de nombreux touristes australiens, engagée en 2003 da ns la guerre d’Irak au côté de ses alliés américains et britanniques, l’Australie entendait se con sacrer en priorité à des enjeux de politique intérieure en 2004.

Les élections générales de la fin de l’ année devaient décider de l’issue de la «cohabitation» entre les deux principales formations, le Parti tra vailliste australien (ALP) et la coalition conservatrice Parti libéral-Parti national.

Au niveau régional, le s travaillistes de l’ALP (modérés, opposés à la guerre en Irak) administraient à la mi-2004 les six États et l es deux territoires de la fédération.

Au plan fédéral, les conservateurs (ultralibéraux, favorables à une intervention en Irak) dirigeaient le pays depuis 1996.

À leur tête, le Premier ministre John Howard a été ré élu deux fois, en 1998 et en 2001.

L’ALP s’est maintenu au pouvoir en Nouvelle-Galles du Sud, l’É tat le plus peuplé du pays, et au Queensland en remportant haut la main les élections de mars 2003 et j anvier 2004.

Les travaillistes ont changé de leader fédéral fin 2003.

Ils ont remplacé l’imp opulaire Simon Crean par Mark Latham, un député jeune et dynamique, très engagé contre l’intervent ion australienne en Irak, et défendant des politiques sociale et économique centristes.

Selon les sondages, le n ouveau leader de l’opposition aurait comblé le retard de l’ALP face aux intouchables conservateurs.

Toujours une croissance record Les conservateurs ont continué de profiter du «miracle économiq ue» australien.

Pour la troisième année consécutive, malgré la très forte sécheresse du début de l’année, qui a fortement réduit la production agricole, et la mauvaise forme de l’économie mondiale, l’Austra lie a affiché en 2003 un taux de croissance positif.

Celui-ci constituait l’un des plus élevés des pays ind ustrialisés (3,0 % en 2003, 3 % à 4 % prévus en 2004).

Le chômage a continué de décroître (5,6 % déb ut 2004).

L’inflation s’est, quant à elle, maintenue à 2,8 %.

L’économie a été dopée par une expa nsion sans précédent du marché immobilier, qui a bénéficié à de nombreux particuliers : le prix moyen d es maisons a doublé de 1996 à 2002 et continué de grimper de près de 20 % en 2003.

Les effets à plus long terme de la «bulle immobilière», la v olumineuse dette extérieure et le déficit commercial record demeuraient cependant très inquiétants.

Les maisons australiennes sont désormais les plus chères du monde comparées au revenu des particuliers.

Les ménages se sont fortement endettés : la dette de s ménages est passée d'environ 80 % des revenus disponibles en 1996 à 140 % début 2004, plus qu’au Japon ou aux États-Unis.

Par ailleurs, le pays a encore augmenté le volume de sa dette extérieure gigantesqu e : 230 milliards d’euros, soit 11 500 euros par habitant (52 % du PIB), soit la deuxième dette extérie ure la plus importante du monde en valeur absolue, derrière les États-Unis mais devant la Russie et l a Chine.

Dans le même temps, l’Australie a creusé un déficit record de sa balance commerciale (plus de 6 % du PIB en 2003).

Depuis 1996, le volume des exportations a augmenté de 28 %, celui des importations de 77 %.

Les revenus à l’exportation ont diminué de 12 % de 2001 à 2003, tandis que la demande intérieure augmentait de 6 %.

Les exportations ont souffert de la forte réévaluation du dollar a ustralien face à la devise américaine (1 dollar australien valait 0,50 dollar É.-U.

en 2001, 0,75 en mars 2004 ).

À moyen terme, pourtant, l’Australie semblait bien placée pour bénéficier de la reprise internationale et de la demande de matières premières en Asie et notamment en Chine. Pour prévenir les risques d’inflation, et tenter de calmer le marché immobilier, les taux d’ intérêt ont été remontés deux fois en 2003 (5,25 %, loin du record de 17 % en 1989).

L’expansion écono mique ne bénéficie pas à toute la population : 6,9 % des emplois sont précaires ou correspondent à d es temps partiels.

Une très grosse majorité des 500 000 Aborigènes a continué de souffrir de trè s importantes disparités sociales.

La question de l’immigration a joué un rôle très important d ans les précédentes élections.

Pour répondre à l’anxiété réelle de son opinion publique, attisée à la fin des années 1990 par les discours xénophobes de. »

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