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Australie (1997-1998): Parcours d'obstacles

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450116.txt[12/09/2020 18:50:47] Australie 1997-1998 Parcours d'obstacles Tout au long de 1996, le Premier ministre conservateur John Howard a sur fé sur la vague de popularité qui, en mars de cette année-là, l'avait porté au pouvoir.

Depui s, son gouvernement de coalition a dû affronter de sérieuses difficultés.

Par ailleurs, nombre de réf ormes qu'il s'était engagé à mettre en place n'ont pu aboutir et J.

Howard a décidé de procéder, le 3 octobr e 1998, à des élections anticipées.

Celles- ci ont été remportées par les partis soutenant J.

Howard, malgr é un sensible affaiblissement et une progression des travaillistes.

Le gouvernement s'était fixé pour principal objectif d'améliore r la situation économique du pays et a rencontré dans ce domaine un certain succès, avant que la crise fi nancière asiatique apparue à la mi- 1997 ne vienne compliquer la situation.

Les effets de celle-ci ont toute fois été tempérés par l'accroissement des exportations australiennes en direction du Japon.

Le déficit des comptes courants s'élevait à 5,5 milliards de dollars australiens en décembre 19 97 et la dette extérieure atteignait 222 milliards.

Si l'inflation apparaissait désormais négligeable (0,2 %), le chômage se maintenait au-dessus de 8 %.

Les autres résultats économiques reposent sur la réduction des dépenses publiques et sur certaines privatisations.

Les candidats à l'immigration ont massivement fait le s frais de la première, se voyant privés pendant deux ans de toute prestation sociale (assurance malad ie, allocation chômage, etc.), et devant faire la preuve de ressources financières substantielles.

La p art du regroupement familial dans les flux migratoires a été nettement réduite, car ces immigrés s ont officiellement considérés comme non productifs.

Les mesures d'austérité frappant les Australiens eux-m êmes ont suscité l'hostilité : ce fut le cas de l'augmentation prévue des frais d'admission et de séjour en maison de retraite, point sur lequel le gouvernement a dû reculer devant le mécontentement des personnes â gées, ou de l'obligation faite aux jeunes chômeurs d'accepter des travaux d'intérêt général pour prétendre à des indemnités, dispositif qui n'a pas donné les résultats escomptés.

De même, le déseng agement sensible de l'État en matière de financement de l'enseignement supérieur a suscité beaucoup de mé contentement.

Les privatisations ont porté sur la compagnie téléphonique nati onale Telstra, à hauteur d'un tiers de son capital, le gouvernement visant une privatisation totale, bien que l'opi nion n'y soit pas favorable ; ou encore sur des services publics tels que l'agence nationale pour l'emplo i (Commonwealth Employment Service), dont les activités ont été transférées à de s entreprises privées.

Les effets de la crise asiatique La crise financière asiatique a inquiété l'Australie par les ri sques de déstabilisation économique, et parfois politique, qu'elle a fait courir à toute la région Asie-Pacifique. Dès le début, l'Australie a offert son assistance aux pays les plus durement touchés (Thaïlande, Indoné sie), afin de limiter les dégâts.

L'économie australienne est en effet très liée à celles des différents pays asiatiques, vers lesquels elle exporte beaucoup, et l'appauvrissement de ses partenaires lui a porté un coup, déjà sensible dans le domaine du tourisme, où l'on estimait les pertes possibles à 800 m illions de dollars en 1998.

Il semblait donc difficile au pays de tenir le pari d'une bonne croissance (selon l es prévisions, pas plus de 3 % en 1998, contre 2,9 % en 1997).

Les effets sociaux de la politique économique menée par le Premier ministre ont accentué les tendances déjà à l'œuvre.

Le fossé entre les riches et les pauvres a continué de se creuser : en vingt ans, le taux de pauvreté s'est accru de 50 %, et près d'un tiers de la population vit dans des conditions précaires.

Les plus vulnérables sont les chômeurs et les familles monoparentales, dont la proportion est passée de 15 % à 19 % entre 1986 et 1996.

Bien que les revenus moyens aient augmenté de près de 10 % en deux ans, les salariés les moins bien payés n'arriveraient pas à joindre les deux bouts sans l'aide de diverses prestations sociales.

Un tiers des salariés travaille entre 50 et 59 heures par semaine, mais seuls 20 % perçoivent des heures supplémentaires, et 40 % des travailleurs pe nsent que leur emploi est menacé.. »

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