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Armande Béjart«Mademoiselle Menou».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Armande Béjart «M ademoise/le M enow> Selon toute vraisemblance, Armande Béjart voit le jour en 1642.

Officielle­ ment, elle est la fille de Joseph Béjart, huissier au Châtelet, et d'une lingère, Marie Hervé.

L'année suivante, trois de ses frères et sœurs, dont Madeleine, son aînée de vingt-quatre ans, qui est alors la compagne de Molière, participent à la fondation de l'Illustre- Théâtre.

Plus tard, lorsque Molière épousera Arman­ de, ses ennemis s'appuieront sur ces coïncidences de date et ces écarts d'âge pour le calomnier.

Certains affirmeront que Marie Hervé était trop âgée -elle avait alors 49 ans -pour mettre Armande au monde et que celle-ci est en fait la propre fille de Molière, née de sa liaison avec Madeleine.

D'autres feront naître Armande en 1638 pour accréditer le bruit qu'elle est la fille de Madeleine et de son ancien amant, Je comte de Modè­ ne.

Ce mystère des origines d'Armande a longtemps troublé les moliéristes, quoique la plupart des indices tendent à prouver qu'Armande est bien la fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé.

La jeunesse d'Armande demeure mal connue.

Elle est élevée dans Je Langue­ doc par une dame de qualité, semble-t-il.

On la retrouve en 1652 à Lyon, où on lui donne un petit rôle de nymphette dans la troupe de Molière.

On la sur­ nomme «Mademoiselle Menou».

Moliè­ re a beaucoup d'affection pour elle, ce qui alimentera les ragots.

A Paris, en 1661, il lui confie les rôles de Léon or dans L'Ecole des maris, puis d'Orphise dans Les Fâcheux.

Molière, qui raille si volontiers les barbons épris de jouven- Vers 1642-1700 celles et bernés par elles, se laisse pren­ dre au piège de cette beauté piquante.

A 40 ans, il épouse Armande qui n'en a que 20.

La jeune femme devient Mlle Molière au théâtre.

Elle crée les rôles de jeune première ou d'amoureuse dans les pièces de son mari.

Elle sera ainsi la pre­ mière Célimène.

Cependant, l'union n'est guère heureuse: Armande se montre coquette et frivole tandis que son vieux mari est accablé de travail et de soucis.

Trois enfants naissent dont aucun ne survivra longtemps.

En 1673, à la mort de Molière, Arman­ de hérite d'une belle fortune.

Les enne­ mis de son défunt mari persistent à la calomnier.

Elle poursuit cependant sa carrière de comédienne, conserve le ré­ pertoire de Molière et sauve sa troupe.

En 1677, elle épouse un acteur médio­ cre, François Guérin d'Estriché, son aî­ né de vingt ans.

Elle a un fils qui mourra à 20 ans.

Ce second mariage ne semble pas plus heureux que Je premier.

En 1694, elle abandonne les planches et se retire dans sa maison de la rue de Tou­ raine, où elle mourra en 1700. 2 / 2. »

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