Databac

ARGENTINE.

Publié le 07/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ARGENTINE.. Ce document contient 2955 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
ARGENTINE.
Vaste triangle pointé vers la Terre de Feu, pays neuf peuplé
d'immigrants
aux
racines
européennes,
terre
des
pronunciamientos et pourtant avide de démocratie, patrie du
tango et des exaltations nationalistes et péronistes, l'Argentine
est richement dotée par la nature, mais les provinces andines
comme la Pampa sont tournées vers Buenos Aires, la capitale
tentaculaire. Les efforts d'industrialisation et les produits
d'exportation agricoles ne suffisent pas à eux seuls à dynamiser le
développement.
L'Argentine, en espagnol República Argentina - encyclopédie.
est une République fédérale de l'Amérique du Sud. Ce pays, très
étendu, abrite, au débouché du Río de la Plata, l'une des plus
grandes métropoles du monde, Buenos Aires.
La Constitution de 1853 était inspirée du modèle américain :
fédéralisme et présidentialisme. En dépit des modifications de
1976 et 1978 et de la dictature militaire, de 1976 à 1983, le
régime a gardé ces traits essentiels après le retour à la
démocratie. Le président de la République, élu au suffrage
universel direct pour six ans, est le chef de l'exécutif et n'est pas responsable devant le
Parlement. Le Congrès comprend deux Chambres : une Chambre des députés et un Sénat.

Géographie

Les conditions naturelles.
L'immense territoire argentin - 1 200 km dans sa partie la plus large - s'étire sur
4 000 km, du tropique du Capricorne aux latitudes subpolaires. La cordillère des Andes,
barrière élevée et massive, isole l'Argentine du Pacifique. Dans le Nord, sec et aride,
s'élèvent les plus hauts sommets d'Amérique (Aconcagua, 6 959 m). Puis la chaîne
s'abaisse rapidement dans les Andes patagoniennes (3 500 m), arrosées et
verdoyantes. À l'est, adossés à la cordillère, plateaux et plaines dominent. La Pampa,
vaste plaine herbeuse à limon, tempérée et humide, couvre 500 000 km2. Elle se
prolonge au nord par le Chaco aride, domaine du quebracho, arbre dont le bois est riche
en tanin, et à l'est par les collines très arrosées de la Mésopotamie argentine. Le
système fluvial du Paraná draine un tiers du territoire et se termine par un estuaire, celui
du Río de la Plata, vaste comme une mer. Au sud du río Colorado jusqu'à la Terre de
Feu s'étend la Patagonie, mosaïque de plateaux steppiques battus par les vents.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Aconcagua
Andes (cordillère des)
Chaco
Pampa
Paraná
Patagonie
Plata (Río de La)
Terre de Feu
Les livres
Andes (cordillère des) - paysage des Andes patagoniennes en Argentine,
page 249, volume 1
Argentine - l'Aconcagua, point culminant du continent sud-américain (6 959
m), dans les Andes argentines, page 336, volume 1

Les aspects humains.
L'Argentine est une nation d'immigrants. Entre 1870 et 1930, 6 millions d'Européens
(Espagnols, Italiens, juifs) vinrent s'installer dans un pays qui ne comptait alors que
2 millions d'Espagnols, d'Amérindiens et de métis. Par ailleurs, dans un pays à vocation
agricole, la population est urbaine à près de 90 %, groupée pour un tiers dans la capitale
et ses banlieues (11,6 millions d'habitants). Enfin - évolution singulière sur un continent
jeune -, la population argentine vieillit et croît faiblement (1,1 % par an).
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Argentine - la place Britannique et la place San Martín à Buenos Aires,
page 337, volume 1

La vie économique et l'organisation de l'espace.
La Pampa, qui vend depuis un siècle blé et viande à l'Europe, reste l'espace clé de
l'économie argentine. Sa production agricole fournit les deux tiers des excédents
exportables. Mais le jeu de bascule entre l'élevage et l'agriculture (blé, maïs et, depuis
vingt ans, oléagineux) en fonction des cours du marché, la modernisation limitée des
grands domaines (estancias) et les aléas climatiques soumettent la production à des
fluctuations brutales (26 millions de tonnes de céréales en 1984-1985 et plus de
40 millions de tonnes en 1990-1991). L'Argentine pampéenne est aussi l'Argentine
industrielle et urbaine. Buenos Aires, « port de l'extrême Europe «, accueillit au début du
XXe siècle les premières industries agroalimentaires (entrepôts frigorifiques, minoteries,
conserveries). L'industrie nationale, qui s'est constituée à l'abri de barrières douanières
après la crise de 1930 et surtout durant la première période péroniste, se concentre sur
le front fluvio-maritime du Paraná, de Buenos Aires à Rosario (mécanique, sidérurgie,
chimie), puis s'étire jusqu'à Córdoba (automobile).
Buenos Aires structure l'espace argentin. Voies ferrées, routes, lignes électriques et
gazoducs convergent vers la métropole, qui draine hommes, capitaux et richesses aux
dépens des espaces périphériques. Dans les provinces andines, berceau de l'Argentine
créole, de Salta à Mendoza, les maigres effets des politiques de promotion industrielle
n'ont pas enrayé la crise des économies régionales (sucre, coton, vigne, tabac). Depuis
les années soixante, qui furent celles du développement, l'État a investi pour mettre en
valeur les richesses pétrolières et le potentiel hydroélectrique de la Patagonie. Des villes
ont surgi autour de l'activité industrielle (Comodoro-Rivadavía, Puerto Madryn),
touristique (Mar del Plata, Bariloche) et agricole dans la vallée du río Negro, mais elles
demeurent des enclaves dans l'immensité vouée à l'élevage ovin extensif.
L'instabilité politique et monétaire ainsi que l'endettement considérable avaient nui à
la prospérité du pays. L'ouverture du marché dans la dernière période militaire et la
privatisation des entreprises publiques, engagée par le gouvernement de Carlos Menem,
ont profondément changé les structures économiques, et l'Argentine a repris le chemin
d'une certaine croissance.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Buenos Aires
Córdoba
C uyo
estancia
Mendoza
Pampa
Rosario
Salta
Les livres
Buenos Aires, page 771, volume 2
Paraná, page 3706, volume 7
Argentine - un gaucho dans la Pampa, page 336, volume 1
Argentine - élevage bovin dans une estancia de la Pampa, page 338, volume 1

Argentine - labours dans l'estancia de San Jacinto, à Olavarria, page 338,
volume 1
Argentine - raffinerie de pétrole à Comodoro-Rivadavía, page 338, volume 1
Argentine - usine Renault à Córdoba, page 338, volume 1
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Bahía Blanca
Catamarca
Plata (La)
San Juan
Santa Fe
Tucumán
Uruguay
Ushuaia
Viedma

Histoire
Pays neuf par excellence, la République argentine a une histoire courte, mais troublée. Les
Indiens autochtones - Tupi-Guaranis dans le Chaco et Patagons dans le Sud - étaient
organisés en petits groupes nomades, tandis que ceux du Nord appartenaient à l'Empire
inca. Si Juan Díaz de Solís explora l'estuaire de la Plata en 1515, et Magellan, la côte
patagonienne en 1520, Santa Maria de Buenos Aires ne fut fondée qu'en 1536 par Pedro
de Mendoza. L'Argentine devint colonie espagnole rattachée à la vice-royauté de la
Nouvelle-Espagne, installée à Lima. En 1776, elle en fut détachée pour former la viceroyauté de La Plata. Mais, à l'exception de la route du haut Pérou (aujourd'hui Colombie)
et de centres comme Córdoba, San Miguel de Tucumán et Salta, l'emprise espagnole resta
faible sur ces immensités contrôlées jusqu'au XIXe siècle par les tribus indiennes. Peu mise
en valeur par les Espagnols, plus intéressés par le Mexique et le Pérou, l'Argentine n'était
peuplée que de 400 000 habitants à la fin du XVIIIe siècle.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Guaranis
Patagonie

L'accession à l'indépendance.
L'invasion de l'Espagne par Napoléon fut l'occasion pour le général San Martín de
déposer le vice-roi en mai 1810, puis de déclarer à Tucumán en 1816 l'indépendance
des Provinces-Unies du Río de la Plata. Il devint, à la tête d'une armée qui franchit
héroïquement les Andes, le Libertador du pays. S'ouvrit alors une période d'instabilité
politique et de conflits entre les élites créoles (Blancs nés en Amérique). Les caudillos de
l'intérieur, grands propriétaires terriens qui s'appuyaient sur une clientèle dans les
provinces et qui pouvaient devenir des chefs de guerre, s'opposèrent à l'aristocratie
porteña (de Buenos Aires) ; celle-ci, ouverte aux idées libérales européennes, était
jalouse du monopole commercial sur lequel elle fondait sa puissance. Les Constitutions
de 1819 et 1826, puis la présidence de Rivadavía jusqu'en 1827 s'appuyèrent sur le
second groupe alors que la longue dictature de Juan Manuel Ortiz de Rosas (18291852) fut un « caudillisme « national, populiste et assez moderne, mais très répressif.
Le général Urquiza le renversa par un pronunciamiento après la bataille de Caseros, puis
réunit un congrès à Santa Fe ; celui-ci proclama, le 23 mai 1853, la Constitution qui
demeure aujourd'hui la base du consensus politique argentin. Elle fonda la République
argentine, État fédéral et démocratie présidentielle, sur le modèle des États-Unis. Mais la
riche province de Buenos Aires fit sécession et une guerre civile opposa unitaires et
fédéralistes jusqu'à la bataille de Pavón (1861). Le vainqueur fédéraliste, Bartolomé
Mitre, devint, de 1862 à 1868, le président d'un pays en cours d'unification.

Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
caudillo
coup d'État
coup d'État - Un procédé fonctionnel
San Martín (José Francisco de)
Les livres
Argentine - le général San Martín (1778-1850), page 340, volume 1

L'Argentine moderne.
Le général Roca ayant chassé les Indiens, les terres pampéennes furent réparties, de
1880 à 1884, sous forme de grands domaines et la frontière avec le Chili fut fixée sur la
crête andine. En 1880, Buenos Aires ne fut plus la capitale de sa province. Mais,
devenue la capitale fédérale, elle garda sa prééminence économique, puisque bon
nombre des 6 millions de migrants qui y débarquèrent de 1870 à 1930 se fixèrent ; sa
population passa ainsi de 200 000 habitants en 1869 à 2 millions en 1914. C'étaient
des Européens du Sud et de l'Est, pour la moitié Italiens, qui renforcèrent la forte identité
latine du pays et formèrent le prolétariat des faubourgs. Les présidents Sarmiento
(l'« Éducateur national «), Avellaneda et Roca furent des représentants de la
« génération de 1880 «, qui était libérale et qui incarnait le pouvoir des élites
négociantes et terriennes désormais unies. L'économie resta agricole, se spécialisant
dans l'exportation du blé et de la viande bovine, surtout vers la Grande-Bretagne ; les
puissances industrielles pénétrèrent tous les secteurs économiques, notamment celui
des chemins de fer. Le parti de l'Union civique radicale, créé en 1891, demanda plus de
justice politique et sociale, et obtint du président Sáenz Peña, en 1912, l'instauration du
suffrage universel masculin, obligatoire et secret. Le chef radical Hipólito Yrigoyen devint
président en 1916, au moment où la guerre de 1914-1918 assurait des débouchés
commerciaux sans précédent : le mythe du « pays neuf « culmina dans les années
vingt.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Sarmiento Domingo Faustino

Crise économique et instabilité.
Ce système agro-exportateur s'effondra lors de la crise des années trente. Le coup
d'État du général Uriburu, en 1930, inaugura le retour de l'armée dans la politique. Des
élections truquées amenèrent à la présidence Justo, puis Ortiz et Castillo ; ce dernier fut
renversé par le coup d'État militaire profasciste de 1943. Le colonel Juan Domingo
Perón, alors secrétaire d'État au Travail, devint très populaire. La grande manifestation
des descamisados (les « sans-chemises «), en octobre 1945, donna naissance au
péronisme, régime populiste s'appuyant sur les ouvriers et les classes moyennes. Après
son élection contre le candidat de l'Union démocratique, rassemblant une très large
coalition (février 1946), Perón tenta de construire un État corporatiste en s'appuyant à
la fois sur un syndicat (Confédération générale du travail) et sur le parti péroniste,
appelé aussi justicialiste. Il bénéficia d'une bonne conjoncture économique. Par ses
nationalisations massives et sa dénonciation de l'impérialisme yankee, Perón suivit une
« troisième voie « entre le capitalisme libéral et le communisme : l'argent accumulé
grâce aux exportations de vivres vers les pays en conflit, lors de la Seconde Guerre
mondiale, lui permit d'accorder des mesures sociales aux ouvriers, plus nombreux
depuis les années trente, et de rechercher une autonomie économique par
l'industrialisation, tout en luttant contre la subversion de gauche. Mais ce régime
reposait beaucoup sur la popularité de son leader et de sa femme, Eva Duarte. Celle-ci
mourut en 1952.
En septembre 1955, un putsch amena au pouvoir les généraux Lonardi, puis
Aramburu. La « révolution libératrice « inaugura vingt-huit années de violences politiques
pendant lesquelles les espoirs de démocratisation furent chaque fois brisés par les
militaires, qui craignaient surtout le retour du péronisme. Celui-ci se fit pourtant en

1973, par l'élection d'un fidèle de Perón, Hector Cámpora, puis de Perón lui-même, qui
mourut en 1974 et fut remplacé par sa troisième épouse, Isabel Perón. Mais cette
dernière fut renversée en 1976 par l'armée, dont l'un des chefs, le général Videla,
conserva le pouvoir jusqu'en mars 1981. Ces cinq années furent celles d'une répression
générale menée sous prétexte de lutte contre le « terrorisme « (guévariste ou
péroniste). Les horreurs des prisons argentines furent dénoncées par Amnesty
International et par les mères des disparus, manifestant chaque semaine devant la Casa
Rosada, siège du gouvernement. De 1981 à 1983, le pouvoir de la junte se décomposa
dans les rivalités internes et le marasme économique. L'attaque des Malouines (îles
Falkland), en avril 1982, qui provoqua la guerre avec le Royaume-Uni, fut un désastre et
la junte dut accepter la démocratisation.
Raúl Alfonsin, de l'Union civique radicale, fut élu en octobre 1983, mais il ne parvint
pas à enrayer l'inflation et la dégradation économique en dépit d'une politique d'austérité
et de la création d'une nouvelle monnaie (« plan austral «). En juillet 1989, il céda le
pouvoir à Carlos Menem, élu sur des thèmes péronistes. Si la politique néolibérale de ce
dernier s'est traduite par une nette reprise économique, elle ne saurait suffire à enrayer
la « tiers-mondisation « d'un pays où 30 % de la population vivent au-dessous du seuil
de pauvreté. En mai 1995, c'est à leur président sortant que les Argentins ont renouvelé
leur confiance.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Alfonsín Raúl
Amnesty International
descamisado
Malouines (îles)
Menem Carlos Saul
Perón Juan Domingo
Videla Jorge Rafael
Les livres
Argentine - Juan Perón et sa femme Eva, page 340, volume 1
Argentine - la campagne électorale de mai 1989, page 340, volume 1
Argentine - les « Mères de la place de Mai «, page 340, volume 1

Arts

Beaux-arts.
À peine marquée par les civilisations indiennes, l'Argentine a été très influencée par la
conquête espagnole qui a introduit une architecture coloniale, très florissante aux XVIIe
et XVIIIe siècles. Les créateurs de ces oeuvres (Cabildo de Buenos Aires, cathédrales de
Córdoba et de Buenos Aires) étaient souvent des jésuites. Au XIXe siècle, l'essor des
villes a permis à l'académisme européen de s'illustrer (Teatro Colón et Palais du
Congrès, à Buenos Aires). Ce fut, au début du XXe siècle, le triomphe de la peinture
venue de Paris avec Emilio Pettoruti, Héctor Basaldúa et Kranopolsky, et d'une sculpture
déchirée et violente avec Marino de Teana et Gyula Kosice.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Argentine - cathédrale de Córdoba, page 341, volume 1

Littérature.
La littérature argentine n'acquit une réelle spécificité qu'au XIXe siècle. L'aventure et
l'espace servirent de cadre à la vision romantique de la vie du gaucho de la Pampa, avec
notamment Facundo (1845), de Domingo Faustino Sarmiento, et Martín Fierro (1872),
de José Hernández. Au XXe siècle, cette littérature se caractérise par l'explosion des

genres (poésie, roman, essai), l'apparition du réalisme et du modernisme (Enrique
Rodríguez Larreta, Leopoldo Lugones, Ricardo Güiraldes), l'intérêt pour les questions
sociales, dont le cadre est le plus souvent urbain, et pour la recherche formelle :
narrations, contes fantastiques et poésies (l'Aleph, 1952) de Jorge Luis Borges. Adolfo
Bioy Casares (les Nouvelles fantastiques, 1945), Julio Cortázar (Marelle, 1963 ;
Octaèdre, 1976) et Ernesto Sábato (le Tunnel, 1948) ont eux aussi joué un rôle
déterminant.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Amérique latine - Littérature
Bernárdez Francisco Luis
Bioy Casares Adolfo
Borges Jorge Luis
Cortázar Julio
Güiraldes Ricardo
Hernández José
Larreta Enrique Rodríguez
Lugones Leopoldo
Sábato Ernesto
Sarmiento Domingo Faustino
Les médias
Argentine - argentin et cosmopolite, l'écrivain Jorge Luis Borges

Musique.
Jusqu'au début du XXe siècle, la musique argentine n'a fait parler d'elle qu'à travers la
danse et surtout le tango (voir ce mot). Julián Bautista (1901-1961, élève de del
Campo), après avoir composé des ballets et des oeuvres symphoniques, s'établit à
Buenos Aires et se spécialisa dans l'enseignement et la musique de film. Un autre exilé,
Gustavo Pittaluga, célèbre pour la musique du film de Buñuel Los Olvidados, a partagé
sa vie entre le Mexique, les États-Unis, Cuba, mais aussi l'Argentine. Son inspiration est
hispano-américaine. Si les compositeurs argentins sont rares, nombreux sont, en
revanche, les interprètes : on trouve d'excellents orchestres à Buenos Aires, comme le
Teatro Colón, dont la réputation est internationale. On peut citer également le pianiste
Miguel Angel Estrella (né en 1936).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Estrella Miguel Angel
Piazzola Astor
tango
Les livres
Argentine - Carlos Gardel en couverture du magazine la Rampe, en 1928,
page 341, volume 1

Cinéma.
Le cinéma argentin fut d'abord étroitement lié au tango, à travers les succès du
chanteur Carlos Gardel. Il fallut attendre la Guerre des gauchos (1942) pour assister à
l'éclosion d'une production nationale, très influencée par Hollywood. Puis vinrent Hugo
del Carril (le Fleuve de sang, 1952) et surtout Leopoldo Torre Nilsson (la Maison de
l'ange, 1957 ; Fin de fiesta, 1960), précurseurs d'un nuevo cine qui eut maille à partir
avec la censure. Quelques films militants furent tournés, dont le fameux l'Heure des
brasiers (1968), de Fernando Solanas, avant l'inévitable exil des cinéastes soucieux de
témoigner sur leur pays. Dans les années 80 sont apparues quelques individualités, dont
les films ont été remarqués dans des festivals internationaux : Hector Oliveira (Une sale
petite guerre, 1984), Luis Puenzo (l'Histoire officielle, 1985), Eliseo Subiela (Homme
regardant au sud-est, 1986), Adolfo Aristarain (Un lieu dans le monde, 1992).

Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Gardel (Charles Gardés, dit Carlos)
Solanas Fernando Ezequiel
Torre Nilsson Leopoldo
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Amérique du Sud
Amérique latine
Les médias
Argentine - tableau en bref
Argentine - carte physique
Argentine - tableau en chiffres
Amérique du Sud - carte politique
Andes (cordillère des) - carte physique
Les indications bibliographiques
C. Bataillon, J.-P. Deler et H. Théry, Amérique latine, Hachette-Reclus, ParisMontpellier, 1991.
A. Collin Delvaud, J.-C. Neffa et al., l'Argentine à l'aube du troisième millénaire,
IHEAL, Paris, 1994.
P. Dumas et G. Cutuli, le Guide de l'Argentine, éd. La Manufacture, Lyon, 1994.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles