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Argentine (1997-1998): L'hégémonie péroniste en question

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450343.txt[12/09/2020 18:51:05] Argentine 1997-1998 L'hégémonie péroniste en question L'année 1997 a été celle du coup d'arrêt à l'hégémo nie politique du péronisme.

L'Alliance pour le travail, la justice et l'éducation, créée le 3 août 1997 par l'Union civique radicale (UCR) et le Frepaso (Front pour un pays solidaire, centre gauche) à l'occasion des élections du 2 6 octobre à la Chambre des députés (renouvellement pour moitié), a obtenu 105 sièges sur 257, priva nt le Parti justicialiste (PJ, péroniste) de la majorité absolue.

La victoire de Graciela Fernández Meijide, tê te de liste de l'Alliance dans la province de Buenos Aires, de très loin la plus peuplée du pays et bastion p éroniste, a sérieusement affaibli le gouverneur Eduardo Duhaide, vice-président lors du premier mandat du chef de l'État Carlos Menem.

La rivalité des deux hommes pour la candidature à la présidenti elle de 1999 s'est accentuée en 1998.

Réélu le 14 mai 1995 grâce à la réforme constitutionnelle de 1994, C.

Menem entendait briguer un nouveau mandat.

Son projet de " ré-réélection " exigeait le sou tien unanime du PJ et des acrobaties de la part de la Cour suprême, non sans risque pour les institutions.

Aprè s l'échec du congrès national du PJ, le président a préféré renoncer, le 21 juillet 1998, à se re présenter pour éviter la scission des péronistes.

Cette volte-face n'a pas manqué de relancer la course à la primair e du 11 avril 1999 entre opposants déclarés dauphins autoproclamés et outsiders hésitants.

De son côté, l'Alliance prévoyait une primaire le 29 novembre 1 998 entre le radical Fernando de la Rúa, chef du gouvernement de la capitale fédérale, et G.

Fernández M eijide, député du Frepaso pour la province de Buenos Aires.

Les assurances données quant au maintien du " modèle " visaient à tranquilliser des milieux économiques assez sceptiques et à attire r les suffrages de la classe moyenne favorable aux réformes structurelles engagées depuis 1991.

Inquiétudes économiques En 1997, la croissance est repartie, s'établissant à 8,4 % dans un contexte de stabilité des prix.

Les effets de la crise asiatique sur le marché boursier, sensibles fin 1997 et a ccentués par les difficultés du Brésil, premier partenaire commercial, étaient liés à la baisse du prix des matières premières exportées.

Le déficit commercial (5,3 milliards de dollars) a été creusé par les importations de biens d'équipement, tirées par la forte croissance de la production industrielle (9 %), notamment automobile.

Le chômage est tombé à 15 %, mais les emplois créés correspondaient à de s contrats à durée déterminée.

L'objectif de déficit public fixé avec le FMI (1,3 % du PIB) a p u être atteint, mais le déficit de la balance courante n'était plus couvert qu'à 63 % par les capitaux correspon dant aux investissements directs des sociétés étrangères, et la dette extérieure s'est alourdi e (110 milliards de dollars fin 1997).

Au premier semestre 1998, le dynamisme des investissements et de la production n'a pas amené de baisse sensible du chômage (13,7 %) ni de meilleures rentrées fiscales, étant donné la persistance d'une fraude massive.

Aux inquiétudes liées à la baisse des exportations vers le Merc osur (Marché commun du sud de l'Amérique), s'est ajoutée la crainte du dérapage des dépen ses publiques en année préélectorale, qui a conduit Carlos Rodriguez, vice-ministre de l'Économie, à démiss ionner le 15 juillet 1998.

C.

Menem a déclaré vouloir consacrer la fin de son mandat à la réforme de la fiscalité et à la flexibilisation du marché du travail, entreprise difficile face aux syndicats et à un Congrè s rétif.

Avec le chômage et l'accroissement des inégalités, le malaise s ocial, sans cesse alimenté par de nouveaux scandales, prédominait, allant jusqu'à des affrontements violents dans certaines provinces en mai 1997.

L'affaire de l'assassinat du journaliste José Luis Cabezas en janvier 1997 a abouti au " suicide " en juin 1998 du commanditaire présumé, le puissant homme d'affaires Alfred o Yabran, accusé publiquement par Domingo Cavallo, l'auteur du plan de stabilisation de 1991, de pratiques mafieuses lors de privatisations d'entreprises publiques.

L'insécurité croissante et l'importance de la corruption ont encor e miné la confiance dans la classe politique au pouvoir, tandis qu'étaient lancées de nouvelles procé dures judiciaires contre les dirigeants de la junte au pouvoir de 1976 à 1983.

Le général Jorge Videla - q ui l'a dirigée de 1976 à 1978 et qui fut. »

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