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ARGENSON, René Louis de Voyer, marquis d' (1694-1757)Homme d'Etat, il présente aux Affaires étrangères un projet de paix, mais devant les réticences des puissances, Louis XV le renvoie.

Publié le 17/05/2020

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ARGENSON René Louis de Voyer de Paulmy, marquis d’. Né et mort à Paris (18 octobre 1694-26 janvier 1757). Fils aîné du marquis Marc-René d’Argenson, qui avait été président du conseil de finance sous la Régence et emporté dans la faillite de Law, d’Argenson fit lui-même ses débuts comme homme de loi. Conseiller au Parlement à vingt et un ans, il devient, de 1720 à 1724, intendant de justice, de police et de finance dans le Hainaut où il fait preuve d’esprit de décision, en particulier dans l’approvisionnement des troupes, gravement compromis par la crise économique consécutive à l’affaire Law. Cet apprentissage terminé, il rentre à la cour et prend les fonctions de conseiller d'Etat. Dès cette époque il montre une certaine indépendance d’esprit en fréquentant les conférences politiques de l’Entresol — v. Journal et Mémoires; il se fait également remarquer du garde des sceaux Chauvelin. D’Argenson avait une grande impatience d’arriver; les progrès de sa carrière, gênés par la disgrâce de son protecteur Chauvelin en 173? et plus encore par son amitié connue pour Voltaire, furent cependant assez lents. En mai 1744 il est enfin appelé comme membre du conseil de finance et, en novembre, nommé secrétaire aux Affaires Étrangères, tandis que son frère tient le secrétariat de la Guerre. A cette époque de la guerre de succession d’Autriche, d’Argenson, quoique continuant à mener une politique antiautrichienne, forme de grands projets de paix durable : il rêve a une république italienne et même à une sorte de fédération européenne où la France jouerait un rôle d’arbitre. Ayant conclu le mariage du Dauphin avec la fille d’Auguste III de Pologne, il ne put empêcher en 1745 l’élection du grand-duc de Toscane comme empereur, et, à la suite d’une puissante cabale menée contre lui, se vit renvoyer assez brusquement en 1747. Ses dix dernières années furent toutes consacrées à l’érudition, aux travaux de l’Académie des Inscriptions dont il avait été nommé président, enfin à des relations suivies avec les meilleurs esprits du temps, ses amis, Voltaire (qui fut son condisciple), d’Alembert, Condillac, La Condamine, qu’il se plaisait à recevoir dans sa maison de campagne. « D’Argenson la bête », tel est le surnom que lui avaient donné les courtisans qui lui reprochaient son manque de distinction, sa bonhomie trop bourgeoise. Moins injuste est sa réputation d’utopiste qu’exprimait plaisamment le maréchal de Richelieu en disant qu’il aurait fait un bon secrétaire d’Etat dans la République de Platon. La pensée politique de d’Argenson est en effet assez hardie. Quoique ses ouvrages aient tous été publiés assez tardivement .Considérations sur le gouvernement de la France (1764-84), Essais dans le goût de ceux de Montaigne (1785), Mémoires du ministère (1825), Pensées sur la réformation de l’Etat (1859), ils ont, dès son temps, beaucoup circulé en manuscrits. L’originalité de d’Argenson est d’être un adversaire de la théorie des « corps intermédiaires » à la mode depuis Fénelon et soutenue particulièrement à l’époque par Boulainvilliers. Très peu attiré par le système anglais, où il ne voit qu’un équilibre fragile dû à des circonstances particulières, il méprise les Parlements et veut débarrasser la France non de ses rois mais d’« une aristocratie odieuse, d’une satrapie de roture », les intendants. Pour mieux gouverner, il faut gouverner moins. Laissant à la monarchie le pouvoir politique absolu, on suscitera donc une nouvelle émancipation des communes en abandonnant les affaires locales et cantonales à des municipalités élues. Autorité dans le gouvernement, décentralisation dans la nation, démocratie en bas, monarchie en haut, telle pourrait être la devise politique de d’Argenson.

« ARGENSON, René Louis de Voyer, marquis d’ (1694-1757) Homme d’Etat, il présente aux Affaires étrangères un projet de paix, mais devant les réticences des puissances, Louis XV le renvoie.

Il se consacre alors à la littérature.. »

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