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Archibald Philip Primrose, duc et lord RoseberyFigure énigmatique, Rosebery présentait toutes les apparences de la grandeur sans en avoir lefond.

Publié le 23/05/2020

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« Archibald Philip Primrose, duc et lord Rosebery Figure énigmatique, Rosebery présentait toutes les apparences de la grandeur sans en avoir le fond.

À Oxford, sa passion pour les courses mit fin prématurément à sa carrière universitaire, mais, en dépit de ces débuts peu glorieux, il fut considéré par nombre de ses contemporains comme la personnalité la plus marquante de sa génération.

Le fait d'être choisi par Gladstone comme secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1886 et d'être ensuite promu au poste de Premier ministre en 1894 sembla venir naturellement récompenser ses dons brillants.

Par sa méfiance envers la Russie, son attitude amicale envers la France et son point de vue sur les intérêts communs de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne, il poursuivit aux Affaires étrangères la politique de Lord Salisbury.

Il proclama dans ses discours son adhésion au libéralisme de Gladstone et s'efforça de dissocier l'idée d'Empire de celle de conquête et de réconcilier l'opinion libérale avec une nouvelle conception des relations impériales.

Mais son mandat de Premier ministre fut médiocre et sans portée, déchiré par une querelle acrimonieuse avec Harcourt qui obligea Rosebery à abandonner la tête du parti libéral en 1896.

Du début à la fin de la guerre des Boers, les difficultés chroniques rencontrées par le parti semblèrent l'obliger à reprendre ses fonctions ; de nombreux libéraux le réclamaient et d'autres prétendaient qu'il n'avait qu'un mot à dire pour qu'on lui rendit le pouvoir.

Mais il tergiversa, le temps de se décider à concourir à la présidence du parti en 1902, et c'était trop tard.

La prospérité du parti se ravivera avec Campbell-Bannerman, mais le flambeau d'“ impérialisme libéral ” de Rosebery apparaissait moins attrayant que jadis.

Aussi se retira-t-il pour jouer aux courses et écrire, et, dans ses vieux jours, il donna à tous l'image d'un vieil homme d'État respecté mais aussi celle d'un touchant échec.. »

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