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ARAGON, Louis(3 octobre 1897-24 décembre 1982)Poète, écrivainAragon est né à Paris, d'un père qui ne l'a pas reconnu et d'une mère quis'est fait passer durant ses vingt premières années pour sa soeur.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ARAGON, Louis(3 octobre 1897-24 décembre 1982)Poète, écrivainAragon est né à Paris, d'un père qui ne l'a pas reconnu et d'une mère quis'est fait passer durant ses vingt premières années pour sa soeur. Ce document contient 531 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« ARAGON, Louis (3 octobre 1897-24 décembre 1982) Poète, écrivain Aragon est né à Paris, d’un père qui ne l’a pas reconnu et d’une mère qui s’est fait passer durant ses vingt premières années pour sa s œ ur.

Sa vie pourrait se résumer en quelques mots : les livres, la guerre, le surréalisme , le communisme, l’amour, la poésie et le nom d’une femme, Elsa, celui de sa ville natale, Paris, enfin celui de son pays — mots et noms dont son œ uvre abondante n’a cessé de se faire l’écho.

Les livres, nous les trouvons dès l’enfance : “ Je lisais tant que mes parents fermaient à clef les bibliothèques ” , ce qui ne l’a pas empêché de découvrir au collège, à onze ans, une anthologie de Maurice Barrès . “ Grand coup de soleil ” qui “ décide de l’orientation de sa vie ” , puis, l’année suivante, Maxime Gorki.

Dès le début de ses études de médecine, Aragon bute “ sur le seuil atroce de la guerre/et de la féerie il n’est plus rien resté ” .

Avant de partir pour le front — “ Voici la région des tirs/voici la roue et le martyre ” — il rencontre André Breton (1917) avec lequel, à son retour, il élabore le surréalisme .“ Nous étions trois ou quatre au bout du jour assis/A marier les sons pour rebâtir les choses.

” Evoquant cette époque, celle de l’écriture automatique, Breton dira d’Aragon : “ Nul n’aura été plus habile détecteur de l’insolite sous toutes ses formes.

” De cet insolite, Paris lui livrera la clef et, du Paysan de Paris (1926) à Aurélien (1944), il en deviendra le chantre passionné (“ Arrachez-moi le c œ ur vous y verrez Paris ” ). Son adhésion au parti communiste (1926), la rencontre avec Elsa Triolet (1928), des voyages en Russie (1930-1932) impriment une orientation différente à sa vie et à son œ uvre.

Conscient désormais d’être l’un des “ écrivains du temps du socialisme ” , il rompt avec les surréalistes, collabore à L’Humanité , séjourne en Espagne pendant la révolution de 1936 et devient, en 1937, codirecteur de Ce soir .

Après les péripéties de la “ drôle de guerre ” et de l’exode, il devient poète d’un nouveau style — “ la poésie, notre poésie, se lit comme le journal ” — et à la fois le chantre d’Elsa ( “ Mon orgueil est d’avoir aimé/Rien d’autre ” ) et celui de son pays blessé ( “ Mon pays devenait le chant même du monde ” ), tandis qu’il participe aux activités clandestines du parti communiste et de. »

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