AQUITAINE - PYRÉNÉES:La "Roche qui pleure" à Aydius.

« 1 / 2 AQUITAINE -PYRÉNÉES La "Roche qui pleure" à Aydius 64 -Pyrénées-Aùantiques L'eau et la montagne Cette "Roche qui pleure" , formée de mousses pétrifiées sur le cours d'un ruisseau, illustre bien le cachet des basses et moyennes va liées des Pyrénées, comme ici dans la vallée d'Aspe, à quelques kilomètres de Bedous .

Les Pyrénées, c'est avant tout la fraîcheur bien­ venue, surtout l'été, et une verdure luxuriante et variée, qui invite à la rêverie et à la pro­ menade, ou au deux à la fois.

Partout, la pré­ sence de l'eau, ruisseau, source, rivière ou lac, est un bienfait pour les hommes , les ani­ maux, les cultures ...

et les touristes.

Ici, dans le Béarn, on parle plutôt de gaves, de nives et de nestes .

Un château d'eau Mais les Pyrénées, comme toutes les régions de montagnes convoitées pour leur potentiel hydro-électrique, ont déjà payé leur tribut à l'industrie et aux besoins énergétiques.

Des cours d'eau se sont asséchés, des lacs ont été transformés en réservoirs, des usines se sont implantées en pleine nature.

Ces montagnes, par les fortes précipitations qui y tombent et par leur enneigement, sont un véritable châ­ teau d'eau, indispensables au développement économique du Sud-Ouest de la France et du Nord de l'Espagne.

Contrairement aux eaux d'altitude des autres régions de montagnes, dans les Pyrénées, les eaux sont particuliè­ rement claires .

On y voit rarement des flots boueux, même au moment des crues ; ceci est dû à l'absence de glaciers, générateurs de boue , à la dureté des roches , qui ne déposent que des particules infimes dans l'eau, et à une végétation bien arrosée et dense , qui retient bien les sols.

Des villes d'eaux Et l'eau , c'est encore des thermes et des viUes d'eaux.

Depuis l'époque gallo-romaine, des générations et des générations de rhumati­ sants, d 'allergiques ou simplement de bons vivants ont subi avec plaisir les cures bienfai­ santes des stations thermales des Pyrénées.

Des stations qui ont fait un gros effort pour ne plus ressembler à la description qu'en donna Flaubert au siècle passé (Voyage en Pyrénées et en Corse) : "Tous les établissements ther­ maux se ressemblent : une buvette, des bai­ gnoires et l'éternel salon pour les bals que l'on retrouve à toutes les eaux du monde".

Les mots de l'eau Le gave est une rivière de montagne.

L'étang est un lac.

Le gourg est un lac profond ou un gouffre.

Le neste est une rivière de montagne.

La nive est un tor­ rent ou une rivière.

Tandis que la ribera ou la rivière désigne plus précisément les terres alluviales le long des cours d'eau.

Photo Le Toquin 1 Explorer C MCMXC , Edito-Service S .A.

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