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Apulée par A.

Publié le 22/05/2020

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APULEE de Madaura (Lucius Apuleius). Écrivain latin. Né vers 124 ou 125 à Madaura, aux confins de la Gétulie et de la Numidie, d’une famille assez distinguée, mort à Carthage vers 180. Après avoir étudié la rhétorique à Carthage, il s’initia, à Athènes, à la philosophie de Platon. 11 voulut tout connaître : les sciences naturelles, l’astronomie, la médecine, la musique, et fit même des vers. Épris de voyages, il visita plusieurs pays et, après une absence dont on ignore la durée, revint sans doute s’établir à Carthage. L’épisode le plus connu de sa vie est un procès que lui intentèrent, à Oea (Tripoli), des parents de la riche veuve Pudentilla : ils l’accusaient d’avoir, à l’aide d’enchantements maléfiques, contraint cette femme au mariage, par cupidité. De ces accusations il se disculpa dans son brillant et copieux ouvrage : De la Magie ou Apologie d’Apulée , plaidoyer qu’il aurait prononcé, croit-on, entre 155 et 158, devant le tribunal du proconsul romain en Afrique, Claude Maxi-mus. De la Magie est l’unique témoignage d’éloquence judiciaire en latin que nous ait laissé l’époque impériale. Ce discours, que saint Augustin jugeait « très abondant et très prolixe », fut ensuite, selon la coutume des orateurs d’alors, augmenté et agrémenté d’ornements littéraires. Tel qu’Apulée dut le prononcer, il était certainement beaucoup plus bref quant à l’argumentation, moins riche en anecdotes et d’un style plus simple, car l’auteur eut à peine trois ou quatre jours pour préparer sa défense. Dans la seconde partie de sa vie, nous le retrouvons à Carthage, comblé d’honneurs, donnant par ses conférences de nouveaux exemples d’une éloquence éblouissante dont l’éclat n’avait jamais été atteint, et le public cultivé de Carthage accourait, ainsi que l’avait fait celui d’Oea, comme s’il s’était agi d’un spectacle public. Nul mieux qu’Apulée ne savait soulever l’admiration des auditeurs, capable qu’il était de parler alternativement en grec et en latin. C’est ainsi que, dans la basilique de Carthage, il avait célébré en prose et en vers Esculape, le grand dieu, après s’en être fait le panégyriste dans les villes de l’Afrique. Parmi ses écrits mineurs, citons Platon et son dogme, et l’opuscule Le Démon de Socrate dans lequel est exposée la doctrine religieuse du philosophe; De l’univers et Florida (recueil de vingt-trois morceaux oratoires extraits — on ne sait par qui, ni à quelle époque — des conférences publiques d’Apulée). De mundo n’est d’ailleurs qu’une traduction remaniée du traité Du Cosmos d’Aristote. Sa plus grande renommée, l’écrivain la doit aux Métamorphoses que les Anciens appelaient aussi Asinus aureus , récit en onze parties, dans lequel sont décrites les aventures d’un jeune homme, Lucius, transformé en âne à l’aide d’un onguent magique et qui. après de multiples aventures, revient à sa forme humaine. Les Métamorphoses s’achèvent par la célébration des mystères sacrés. La onzième partie, empreinte en son début d’une craintive joie religieuse, ne cesse, jusqu'à la fin, d’être un splendide récit des visions, des extases de la liturgie mystique et des initiations sacrées. La personnalité de l’auteur s’y dessine nettement à travers le héros qui, soudain, n ’est plus le Grec Lucius, mais un natif de Maudaura, autrement dit Apulée l’Africain, philosophe et même pontifex. Dans les Métamorphoses apparaît tout le génie de l’auteur, un des écrivains les plus personnels de l’Antiquité quant au style.

♦ « Son style est aussi compliqué et bizarre que celui de Pétrone est naturel; bourré d’archaïsmes, de traits, d’antithèses, de jeux de mots, on dirait qu’il a pour principe de choisir les impressions et les termes les moins usités.» L. Laurand. ♦ « Ce qui frappe tout d’abord dans Apulée, c’est l’étendue ou plutôt l’universalité des connaissances, la variété des aptitudes, la souplesse d’un talent qui se prêtait à tous les genres, qui les cultiva tous et qui sut exceller dans quelques-uns... Il fut, si l’on peut dire, le Diderot de son siècle. » Henri Lantoine. ♦ «On lira le conte d’Apulée [Amour et Psyché] tant qu’il y aura des âmes avides de merveilleux et des cœurs sensibles à l’amour. » A. Ernout.

« Apulée. »

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