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Antoine-Joseph SanterreUn brasseur devenu général.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Antoine-Joseph Santerre Un brasseur devenu général 1752-1809 Fils d'un maître brasseur appartenant à la bourgeoisie riche et cultivée, Antoine­ Joseph Santerre reçoit une bonne éduca­ tion.

n s'intéresse notamment à la chi­ mie, dont il utilisera les ressources pour fabriquer certaines bières lorsqu'il suc­ cédera à son père au faubourg Saint­ Antoine.

Il perd sa femme en 1773, après un an de mariage, et se remarie en 1778.

Ses affaires sont prospères.

Devenu très populaire dans son quartier, il emploie de nombreux chômeurs et porte secours aux nécessiteux.

Son humanité -qui dément la réputation de brutalité qu'on lui a faite -lui vaut le surnom de «Père du faubourg».

Proche du peuple et comprenant ses aspirations, Santerre se joint à lui pour la prise de la Bastille; il participe aux journées d'octobre, puis à celles des 20 juin et 10 août 1792.

La Commune l'a nommé commandant en chef de la garde nationale parisienne.

Après la dé­ chéance de Louis XVI, c'est lui qui transfère la famille royale au Temple et devient son gardien.

En octobre 1792, il est nommé maréchal de camp et prend le commandement des sections parisien­ nes.

Il lui appartient, le 21 janvier 1793, d'escorter Louis XVI à l'échafaud.

Lorsque le roi tente de s'adresser à la foule, on prétend que Santerre fait cou­ vrir la voix du condamné par le roule­ ment des tambours.

Cet ordre inhumain a longtemps été reproché au brasseur, mais il n'est pas certain qu'il en ait été l'auteur.

En 1793, lors de l'insurrection de la Vendée, Santerre commande les troupes républicaines avec le grade de général; il combat les royalistes à Saumur, puis à Doué et, enfin, à Coron, où il est battu.

A Rennes, en 1794, on l'arrête, car on le soupçonne d'être orléaniste, c'est-à-dire partisan de Philippe Egalité, cousin du roi.

Transféré à Paris, Santerre est enfermé à la prison des Carmes avec le général Beauharnais et son épouse Joséphine.

Le 9-Thermidor le sauve mais, l'année suivante, on le réinculpe pour le même motif; puis on le libère de nouveau, faute de preuve.

Obligé de changer de métier, abandonné en 1797 par sa femme qui lui laisse leurs trois enfants, Santerre se reconvertit dans le commerce des chevaux.

Il refait fortune et acquiert un petit château aux environs de Paris.

Le 18-Brumaire le met en danger, mais son amitié pour Berthier lui vaut d'être réintégré par Bonaparte dans son grade de général.

Il meurt sous l'Empire, à demi ruiné par de mauvaises affaires. 2 / 2. »

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