Année 1968 dans le monde

« L’ANNÉE 1968, DANS L’EUROPE ET LE RESTE DU MONDE En termes politiques, la crise de 1968 se produit en France pendant une période de détérioration de la République instauré par le « plus illustre des français » de Gaulle, comme l’avait dit son prédécesseur René Coty.

En ce qui concerne l'économie, cette crise se produit pendant la période la plus prospère des Trente Glorieuses et après une décennie de succès sans précédent avec une amélioration des conditions de vie.

Des mouvements de contestation ont lieu dans une société de consommation.

Les mouvements de jeunesse mettent en péril l'ordre bipolaire et mettent en péril les deux superpuissances, les États-Unis et l'URSS, ainsi que leurs alliés.

Les citoyens de chaque nation, en particulier les étudiants, les travailleurs et les syndicats, sont les principaux protagonistes de ces mouvements. En France La crise commence en France à partir du mois de mars, qui a été marqué par un changement important en France avec le « Mouvement du 22 mars », qui a cherché à obtenir l'accès des étudiants dans les bâtiments étudiants, mais a également entraîné l'arrestation d'étudiants pour avoir manifesté contre la guerre du Vietnam. La ville de Nanterre devient le centre de cette opposition gauchiste.

En France, cette crise se poursuit en mai.

Les jeunes sont fatigués par cette société autoritaire et autoritaire.

Ils expriment leur mécontentement face au capitalisme, à l'austérité morale gaulliste et aux arrestations de leurs proches.

Ils participent aux manifestations en faveur de la libération sexuelle et demandent davantage de droits pour les femmes.

Ainsi, la faculté de Nanterre est fermée le 2 mai en raison de la journée dédiée à la lutte contre l'impérialiste. Le 3 mai, des événements se produisent dans le Quartier Latin.

Environ 600 personnes sont appréhendées et 100 sont blessées.

Au Quartier Latin, la nuit du 10 au 11 mai a été marquée par la "nuit des barricades" avec de nombreux blessés, des véhicules en feu et des rues délabrées.

Le jour suivant, bien que les étudiants aient principalement participé aux manifestations, les syndicats ont demandé aux travailleurs de faire la grève.

Le 29 mai, Charles de Gaulle, qui avait été le sauveur de la France pendant la seconde guerre mondiale et qui était également président de la république depuis 1958, s'est effondré à Baden-Baden en Allemagne.

Le jour suivant, il fait état de la « chienlit » qui règne dans l'atmosphère.

En France, ce mouvement est plus large et plus impressionnant qu'ailleurs, car la révolte étudiante entraîne des grèves et une crise généralisée.

Ainsi, les niveaux élevés de l'État sont en danger et la société française est confrontée à une remise en question générale de ses valeurs traditionnelles, ce qui la déstabilise.

Après un mois de chaos, les tensions en France finissent par diminuer. En Europe En Europe, la crise de 1968 débute en janvier avec des actions en Italie, où des universités telles que l'Université de Trente, Padoue et d'autres ont été occupées.

Par la suite, en Espagne, il y a eu des mouvements de grèves étudiantes et des manifestations en soutien aux travailleurs qui luttent contre le régime dictatorial. Ensuite, en Grande-Bretagne, où les étudiants d'Aston University Birmingham ont organisé des « sit-ins » (des manifestations où les manifestants sont assis), en Belgique, où des manifestations ont été organisées par des étudiants pour demander la scission de l'université catholique et le départ de l'aile francophone, et en Allemagne, où le rectorat de l’Université de Berlin est investi. Le « Printemps de Prague » commence en Tchécoslovaquie en février 1968.

Les chars soviétiques occupent les rues de Prague, protestant contre l'arrivée des communistes au pouvoir, considérée comme une trahison du socialisme.

Au cours de l'occupation de l'Université de Rome le 29 février 1968, des conflits ont éclaté entre les étudiants et les groupes néofascistes. Puis en mars, dans une Allemagne divisée par le mur de Berlin, des étudiants organisent des manifestations pour exiger la fin des.... »