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Angola (1996-1997)

Publié le 12/09/2020

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« Angola 1996-1997 A force de pressions internationales, et avec des retards considérables, l'Unita (Union pour l'indépendance totale de l'Angola) annonçait fin 1996 la fin du cantonnement et du désarmement de ses forces prévus par le protocole de Lusaka signé en novembre 1994.

Bien que beaucoup d'armes et d'hommes aient été notoirement soustraits à ce processus, le volet politique de l'accord a été mis en oeuvre, laborieusement lui aussi. Après que le "statut spécial" de "leader du plus important parti de l'opposition" eut été reconnu à Jonas Savimbi, le Parlement a été "complété" en avril 1997 par la soixantaine de députés de l'Unita élus en 1992 avant la reprise de la guerre.

Un gouvernement dit d'"unité et de réconciliation nationale" a été formé, comptant plus de 80 membres (dont quatre ministres et sept vice-ministres de l'Unita).

Celui-ci constitue, avec le Parlement - où le MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola, ancien parti unique) a une majorité absolue -, le nouveau cadre à la fois pour une lutte politique toujours fondée sur une extrême défiance entre les deux partis, pour l'achèvement des tâches militaires (début de la démobilisation des "forces excédentaires" de l'Unita en avril 1997 et incorporation de ses hommes dans l'armée), et pour l'extension de l'administration de l'État aux zones contrôlées par l'Unita (commencée en mai 1997). Le succès de ce dernier processus sera, avec le rétablissement de la libre circulation - toujours entravée par des contrôles illégaux de la part de forces militaires ou policières, ou de la part de bandes armées -, crucial pour la pacification réelle des relations entre le MPLA et l'Unita. Derrière les négociations officielles attachées au caractère formel de la réconciliation au plan institutionnel d'autres ententes ont visé à assurer à l'Unita la légalisation de concessions diamantifères jugées nécessaires à la survie politique du mouvement.

Pendant la guerre civile qui a ravagé le pays, celui-ci avait pris le contrôle, à partir de 1992, d'importantes mines de diamants, décisives pour son approvisionnement et son rééquipement par le Zaïre, situation qui s'était prolongée après les accords de paix, malgré l'embargo international. La crise zaïroise de 1996-1997 a cependant considérablement changé la donne, et les deux camps angolais s'y sont tous deux engagés militairement, la chute du président Mobutu parachevant le basculement du rapport de forces politique et militaire au détriment de l'Unita.

D'importantes découvertes pétrolières devraient, par ailleurs, assurer au gouvernement des recettes et un soutien international accrus. Cet affaiblissement militaire décisif de l'Unita (encore accentué par les offensives de l'État-Major angolais, en mai-juin 1997), comme la possibilité donnée à cet État-Major de porter des coups aux mouvements séparatistes armés de l'enclave de Cabinda (basés dans l'ex-Zaïre et au Congo) n'ont pas éloigné la menace de déstabilisation de l'Angola.

Celle-ci repose sur divers éléments: la réticence du gouvernement à partager réellement le pouvoir avec son ennemi d'hier, l'approfondissement de la crise sociale, la poursuite des pratiques de prédation et d'arbitraire, et l'abandon des populations.

Ces dernières,. »

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