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anesthésie.

Publié le 07/12/2021

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anesthésie. n.f., perte de la sensibilité. L'anesthésie peut être spontanée au cours de
certaines maladies, mais elle est le plus souvent provoquée par des médicaments afin de
permettre des actes chirurgicaux. L'anesthésie peut ne concerner qu'une partie du corps
(anesthésie locale) ou tout le corps (anesthésie générale). L'anesthésiste choisit le mode
d'anesthésie en fonction du malade (âge, souhaits, antécédents pathologiques) et en fonction
de l'intervention prévue (type, durée). Le choix est fait lors de la visite préanesthésique.

L'anesthésie générale.
L'anesthésie générale reste le type d'anesthésie le plus utilisé. La perte de conscience est
obtenue par des anesthésiques généraux qui sont administrés par voie intraveineuse ou
par inhalation. Aujourd'hui, l'induction de l'anesthésie est toujours réalisée par l'injection
intraveineuse d'un anesthésique. Seuls les enfants sont encore endormis au masque pour
les interventions de courte durée. En fonction de l'état du malade et de la durée de
l'anesthésie, différents anesthésiques généraux sont injectés : des barbituriques
(Pentothal), des benzodiazépines ou des neuroleptiques. L'anesthésie par inhalation
consiste à ajouter à l'oxygène que va respirer le malade un gaz anesthésiant. Le
protoxyde d'azote (gaz hilarant) est utilisé de manière quasi systématique pour chaque
anesthésie.
Tous les anesthésiques généraux entraînent une diminution, voire une interruption de la
respiration en atteignant des centres de la régulation de la respiration situés dans le
cerveau. Tout au long de l'intervention, l'anesthésiste pratique une assistance respiratoire
au masque pour les interventions de courte durée ou par ventilation artificielle pour les
interventions plus longues. Le malade est ventilé au moyen d'une machine appelée
respirateur par le biais d'une sonde d'intubation. La sonde d'intubation est placée de
manière atraumatique dans la trachée grâce au laryngoscope. Les anesthésiques généraux
entraînent tous, à différents degrés, une diminution de la fonction cardiaque. Ils ont une
action antalgique propre, mais sont le plus souvent associés à des antalgiques qui sont des
dérivés de la morphine et entraînent des analgésies plus ou moins complètes et plus ou
moins longues. Ces antalgiques ont en commun un effet dépresseur sur la respiration. À la
fin de l'acte chirurgical, le malade est réveillé par l'anesthésiste. Le réveil sera plus ou moins
rapide en fonction de la durée de l'intervention, de son caractère douloureux et du terrain.
Ainsi, un patient ayant une pathologie cardiaque sera réveillé avec une attention
particulière.

Les anesthésies loco-régionales.
Les anesthésies loco-régionales entraînent la perte de la sensibilité d'une région tout en
maintenant l'opéré conscient. L'anesthésie intrarachidienne, par exemple, consiste à
injecter un anesthésique local dans le liquide céphalo-rachidien au niveau lombaire. Elle
provoque une anesthésie des membres inférieurs et une anesthésie qui remonte plus ou
moins haut sur le corps en fonction de la position du patient (assis, couché ou la tête en
bas). L'anesthésie péridurale consiste à administrer un anesthésique local au niveau de
l'espace péridural. La région du corps concernée par l'anesthésie varie en fonction du
niveau de l'injection. Grâce à un cathéter placé dans l'espace péridural, on peut réaliser des
anesthésies de longue durée en réinjectant régulièrement des anesthésiques locaux.
L'anesthésie tronculaire consiste en l'injection d'un anesthésique local au contact des gros

troncs nerveux. Le bloc physique permet l'anesthésie des troncs nerveux du plexus
trachéal, et donc une anesthésie du membre supérieur. Enfin, pour des interventions
chirurgicales considérées comme mineures, il est possible de n'injecter l'anesthésique que
localement, au voisinage de la zone à opérer. C'est l'anesthésie dite locale, l'anesthésique
interrompant la conduction nerveuse uniquement à l'endroit où il est injecté.

La surveillance médicale.
Tout au long de l'anesthésie, le malade est surveillé par l'anesthésiste ou l'infirmière
anesthésiste. Actuellement, le monitoring est de plus en plus sophistiqué :
électrocardioscope pour surveiller le rythme cardiaque, prise de pression artérielle
automatique, saturomètre à oxygène pour contrôler l'oxygénation du sang. Cette
surveillance est maintenue en salle de réveil. Les accidents dus à l'anesthésie sont très
rares : allergie à un produit injecté ou accidents du réveil. Il est très important de surveiller
le malade jusqu'à son réveil définitif, car un premier réveil peut être incomplet et insuffisant
pour assurer les fonctions vitales.

Les livres
chirurgie - équipement d'anesthésie-réanimation d'un bloc opératoire moderne,
page 1082, volume 2

Les corrélats
accouchement
césarienne
chirurgie
chirurgie - La procédure chirurgicale - L'anesthésie
chirurgie - La procédure chirurgicale - La procédure postopératoire
chirurgie - Les principales interventions chirurgicales
induction - 3.MÉDECINE
intervention chirurgicale
penthiobarbital
péridurale
sciences (histoire des) - La vie - La chimie et la vie

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