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André CitroënDes obus à la «traction avant».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 André Citroën Des obus à la «traction avant» Au mois de juin 1919, une nouvelle voi­ ture fait son apparition sur le marché français: c'est la première Citroën, une 8 CV, carrossée en torpédo, à quatre places et trois portes.

A Polytechnique, André Citroën était déjà bien noté, «tempérament auda­ cieux, doué d'une belle intelligence)).

Au début du siècle, il achète le brevet d'un engrenage à dents en V inversé et ouvre à Paris un petit atelier.

Mais il caresse d'autres ambitions: il veut créer des automobiles.

Son pro­ gramme: appliquer en Europe les mé­ thodes de production en série qui ont si bien réussi en Amérique.

Un séjour à l'usine Mors lui permet de roder son système; grâce à lui, la production de l'entreprise passe de 125 à 1200 au­ tomobiles par an.

Pourtant, André Citroën n'est pas encore satisfait; à ses yeux, la vétusté des usines françaises est responsable d'une cadence trop faible.

Puis la guerre survient.

Notre industriel abandonne son secteur pour se consa­ crer aux armements.

En 1915, il signe un contrat avec le général Baquet: André Citroën met sur pied une usine d'obus.

De 20 000 pièces par jour au dé­ part, la production passe à 35 000.

La paix revenue, Citroën retourne à ses premières amours, d'autant plus que l'automobile est en plein essor.

Il lui suf­ fit d'exploiter son système d'engrenages et de transformer ses installations.

Son premier modèle, à conduite à gauche et à éclairage et démarrage électriques, rencontre un franc succès; en quatre ans, la production passe de 100 à 300 véhicules par jour.

1878-1935 La gamme se diversifie: au type «A)) succède, en 1921, la «2B)), puis, en 1924, la «B 10)), à carrosserie tout acier.

La «B12)) (1925) est la première Citroën à freinage sur quatre roues.

La voiture se démocratise alors: le type C (torpédo) date de 1921; quant au modè­ le «Trèfle)), il marque la fm du cyclecar.

Dès lors, André Citroën exploite la publicité sous toutes ses formes: pan­ neaux aériens, «informations Citroën)) dans la presse, illuminations sur la place de la Concorde et l'Arc de triomphe, inscriptions de 30 m de haut sur la tour Eiffel.

Mais ce qui impressionne le plus le public, c'est la série des croisières: Touggourt à Tombouctou (1922-1923), Colomb-Béchar à Tananarive (1924- 1925), Beyrouth à Pékin (1931-1932); en 1934, c'est Chicago à Alaska, et aussi la sortie de la célèbre «traction avant)).

Citroën atteint le sommet de la gloire et de l'expansion.

L'entreprise comprend de nombreuses filiales, un ré­ seau de transports, des compagnies d'assurances.

Mais la grande crise économique atteint alors la France: le 21 décembre 1934, Citroën doit déposer son bilan.

Michelin accepte de renflouer l'affaire, mais chas­ se le patron.

Celui-ci meurt ruiné.

Trois mois plus tard, la 7 CV traction avant, son seul héritage, triomphe sur le mar­ ché. 2 / 2. »

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