Databac

Analyse/explication linéaire "Quand vous serez bien vieille" de Ronsard

Publié le 01/03/2024

Extrait du document

« Relevés Procédés Interprétation « serez » (V.1) ; « direz » (V.3) ; « Quand » - Futur Simple -Énonciation (2e personne du pluriel) Le poète s’adresse à Hélène directement.

Il se projette dans l’avenir pour décrire l’État dans lequel se trouvera Hélène.

La conjonction « Quand » marque la certitude de l’avenir sombre qui attend Hélène.

Le poète fait ici une prolepse pour faire raisonner les images de la future vieillesse d’Hélène comme une suite de prophéties.

Le poète veut ainsi heurter sa sensibilité pour mieux l’amener à suivre le conseil qu’il va lui prodiguer. « Bien vieille » « Au soir à la chandelle assise auprès du feu » -Adjectif renforcé par un adverbe -Complément circonstanciel -métaphore « Dévidant et filant » -Participe présent -Champs lexical de la couture « Chantant mes vers en vous émerveillant » -Participe présent -Déterminant possessif -Champs lexical de la « joie et de l’admiration » -Verbes à l’imparfait -Paroles rapportées -Adjectif -Nom propre « Ronsard » Le poète précise l’image réaliste, traditionnelle de la vieillesse qu’il imagine ; elle est aussi symbolique ; la métaphore « au soir » nous indique que c’est le soir de la vie, la fin de la vie.

La chandelle « à la chandelle » est utilisée en tant que CCT pour rappeler d’abord le milieu aisé d’Hélène mais aussi la brièveté de la vie qui se consume, comme une bougie.

Par ailleurs, la chandelle produit une lumière faible et vacillante, évoquant la fragilité de la vie d’Hélène, vie sur le point de s’éteindre. Les deux participes présents renvoient à des activités tranquilles rappelant l’âge de la vieille femme ; désormais, elle filera la laine avec une monotonie et un rythme régulier. Cette image rappelle également les parques, figure mythologique du temps qui passe. Cela marque aussi la répétitivité des actions, et donc de la monotonie. Ronsard se présente comme un poète qui traverse le temps en suscitant l’admiration d’Hélène.

Il se présente également comme le seul élément de vie du poème.

Avec le participe présent « Chantant » il se met en scène en tant que poète, digne héritier d’Orphée et de la poésie lyrique. L’imparfait insiste sur le passé glorieux d’Hélène, mais il exprime également ses regrets et sa nostalgie.

Cette nostalgie est renforcée par la ponctuation expressive (!). Par ailleurs, Ronsard se présente par son nom alors qu’Hélène n’est pas du tout citée : Ronsard se montre ici comme un être narcissique puisqu’il se décrit de manière flatteuse ; Hélène devrait s’émerveiller d’avoir été chantée par un poète tel que lui ! Avec la prolepse, Ronsard veut amener Hélène à représenter sa vieillesse.

L’emploi du futur marque ici la certitude et la « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle » « Lors vous n’aurez -Futur servante » (prolepse) -Négation Plan Participe présent  allitération en « an » « Bénissant votre nom de louange immortelle » -oxymore « Je serai sous la terre et fantôme sans os, par les ombres myrteux je prendrai mon repos » -Champs lexical de la « mort » -Énonciation « Je » -Parallélisme de situation « Regrettant mon amour et votre fier dédain » Champ lexical du.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles