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analyse texte de bac Arthur Rimbaud le mal

Publié le 02/11/2025

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« LE MAL problématique : Comment Rimbaud met-il en place une double dénonciation dans ce sonnet ? I P I « ‘Tandis que’ les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; ‘Qu’’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; ‘Anaphorelocution conjonction de subordination’ allitération en r métaphore chp lexical de la couleur chp lexical de la guerre chp lexical de la destruction Le poème débute par une anaphore de la locution conjonctive « Tandis que » au vers 1, 3, et 5, cela met immédiatement en place un effet de retardement de l’information essentielle et cela permet de mettre en valeur les circonstances et le contexte d’horreur de la guerre.Dès le premier vers, on relève l’allitération en -r qui accompagne la métaphore « les crachats rouges de la mitrailles » le registre épique s’installe immédiatement et le poète fait appel au sens du lecteur grâce au champ lexical de la couleur.Il utilise le sens l’ouïe avec le verbe « sifflent » au vers 2 soulignant ainsi l’anarchie qui règne dans le tableau.La violence de la scène est traduite par le champ lexical de la guerre qui débute au vers 1 avec le terme « mitrailles ». Au vers 3, nous trouvons une périphrase « près du roi qui les raille » qui désigne Napoléon III comme une figure puissante individualisé par la majuscule et dont la cruauté et l’indifférence sont soulignés par le verbe d’action raille et l’allitération en -r. Le vers suivant débute par un vers du champ lexical de la destruction « croulent » qui se poursuit au vers 5 avec le terme « broie » et au vers 6 avec « un tas fumant ».C’est donc bien un massacre qui est donné à voir ici. Au vers 5, l’expression « une folie épouvantable » est une métaphore ainsi qu’une personnification qui semble désigner une puissance au pouvoir maléfique qui engendre la destruction des hommes. ‘Tandis qu’’une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ; Métaphore+ personnification Bilan du mouvement 1 : Dans ce premier mouvement, Rimbaud met l’action sur les circonstances de l’action, il décrit de manière précise et dynamique un champ de bataille apocalyptique. – Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta Registre pathétique Allégorie+rejet+ap joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !…– ostrophe Énumération+ anaphore+ éloge Nature. tirets=()=propositi on incluse Exclamations apostrophe lyrique adverbe Dans une sorte de parenthèse matérialisée par les 2 tirets, le poète suspend brutalement la description du champ de bataille pour exprimer son indignation.

Cette proposition incise est structurée par 3 exclamations qui trahissent la colère et la révolte de Rimbaud. Le premier groupe nominal pauvre mort intoduit le rejet pathétique et crée un contraste avec l’énumération qui le suit : « dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie ».Cette énumération fait l’éloge de la nature et l’anaphore crée un effet d’insistance sur ces qualités positives. Le vers suivant débute par un rejet du mot « Nature ».

Le rejet met en valeur l’allégorie de la Nature considéré par le poète comme sacrée et créatrice comme l’indique l’adverbe saintement en fin de vers .L’apostrophe lyrique « ô toi » donne l’impression que Rimbaud adresse une prière à la nature pour qu’elle mette un terme à la destruction du monde par les Hommes. Bilan du mouvement 2 : Dans ce deuxième mouvement, le poète interpelle la nature qui incarne la pureté l’innocence et le bonheur tandis que les Hommes souillent et détruisent le Monde. Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ; Qui dans le bercement des hosannah s’endort, Et se réveille, quand des mères, ramassées Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux.... »

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