analyse linéaire ma boheme
Publié le 27/04/2025
Extrait du document
«
Arthur Rimbaud, né en 1854, est un très jeune poète français puisque seulement
à l’âge de 16 ans, durant son adolescence il va écrire un recueil de poèmes qui
se nomme : Cahiers de Douai.
Ce recueil, publié 1872.
Le poème Ma Bohème
que nous allons étudier maintenant est certainement l’un des plus célèbres de ce
recueil, il a été écrit en 1870.
Dans ce sonnet, le poète exprime son désir de
liberté et d'aventure à travers le portrait d'un vagabond, ce qui nous amène à
nous questionner sur la vision de la liberté que nous donne le poète dans ce
sonnet ? Pour cela nous allons diviser le texte en 2 mouvements, en
commençant par analyser l'errance du poète, puis nous allons étudier les
inspirations du poète dans son processus de création poétique.
Dès le début du poème nous pouvons constater l’absence de complément
circonstanciel de lieu pour le verbe aller, ce qui montre que la destination ne
compte pas aux yeux du poète.
De plus nous pouvons observe l’utilisation de la
première personne du singulier « je » qui est l’un des aspects de l’utilisation du
registre lyrique et cette utilisation est démontre par l’expression des sentiments
avec par exemple le vers 4 : « Oh ! Là là ! que d’amours splendides j’ai rêvé ! »
dans laquelle le poète affirme qu’il a rêvé de beaucoup d’amour.
Ensuite, nous
pouvons remarquer toujours dans le vers 1 que Rimbaud adopte une attitude
décontracte avec « les poings dans mes poches crevées ».
Il apparaît donc
comme habitué de ce genre d’errance et nous pouvons même imagine qu’il y
trouve un certain plaisir.
Cette habitude se ressent avec le temps qui domine
l’ensemble du poème : l’imparfait à valeur d’habitude, avec par exemple les
verbes : “aller”, “devenait”, “aller”, “été”.
Par ailleurs nous pouvons constater
une allitération avec le son « m » (“man”, “mes”, “mon”, “Muse”, “amour”)
dans l’ensemble de la strophe qui véhicule un sentiment de douceur et de
confort en contradiction avec les difficultés matérielles que nous pouvons
constater durant le verre 1 et 2 avec ses poches qui sont crevées et son paletot
qui ne devient plus qu’une idée.
Ainsi, même si le poète semble souffrir de
pauvreté, son errance lui procure un plaisir qui lui fait oublier tous ses
problèmes.
Dans le second mouvement, nous avons une confirmation de la misère
matérielle avec « Mon unique culotte avait un large trou.
».
Ce qui, d’une part,
est étonnant car le vagabond ne possède qu’un culotte et qui, d’autre part, nous
affirme que sa culotte est trouée.
Par la suite nous pouvons observe la
métaphore avec « le Petit-Poucet rêveur » qui est associe au poète.
Les deux
personnages sont associe par le fait que les deux sont pauvres, de plus nous
pouvons faire le lien entre les miettes que le Petit-Poucet laisse derrière lui pour
retrouver son chemin et les rime que laisse Rimbaud pour laisser une trace de
son passage dans l’histoire.
D’ailleurs nous pouvons analyser toutes les rimes
de ce poète et remarque une gradation ascendante, car au début du poème les
rime sont pauvres puis dans la 2eme et 3eme strophe les rime deviennent
suffisantes et pour finir dans la 3eme strophe les rime sont riche cette ascension
peut être assimile à la profondeur que prend Rimbaud dans sa liberté.
Ce choix
implique d’ailleurs une émancipation des normes sociales, car
traditionnellement un sonnet ne comporte que des rimes riches.
Nous
retrouvons ensuite une seconde métaphore vers 7 « Mon auberge était à la
Grande-Ourse.
», elle sous-entend le fait que le poète dort à la belle étoile ce qui
renforce le sentiment de liberté malgré son extrême pauvreté.
Par la suite, vers
10 h et 11 h, « je sentais des gouttes/de rosée à mon front, comme un vin de
vigueur » nous pouvons premièrement constater un enjambement et nous
pouvons aussi remarque que le poète fait appelle a ses sens avec le toucher du
vin.
Nous pouvons donc dire que la nature est donc une hôte agréable pour le
poète car elle lui offre une auberge et le revigore.
Dans la dernière strophe nous
pouvons constater que pour Rimbaud la....
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