Databac

Analyse linéaire le rouge et le noir

Publié le 21/05/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Analyse linéaire le rouge et le noir. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Voilà le dernier de mes jours qui commence, pensa Julien.

Bientôt il se sentit enflammé Le texte commence par une réflexion de Julien rapportée au style direct « Voilà le dernier de mes jours ».

Elle permet de pénétrer dans la pensée du personnage et souligne davantage le détachement de Julien face à la mort.

Le présentatif « voilà » + l’hyperbole « enflammé »+ le rejet en fin de phrase de « il se leva » confèrent à la scène une forme de théâtralité.

par l'idée du devoir.

Il avait dominé jusque-là son attendrissement et gardé sa résolution La conscience du devoir est à l’origine de cette prise de parole.

Le terme « devoir » montre que Julien n’agit plus pour lui puisqu'il est trop tard, mais pour tous les gens du peuple qui sont victimes de l'injustice sociale.

Julien se décentre et n'est plus cet être enfermé en lui-même, obsédé par sa réussite personnelle : il s'ouvre au monde et aux autres.

de ne point parler ; mais quand le président des assises lui demanda s'il avait quelque phrase de l’extrait avec le connecteur d’opposition « mais » montre le revirement de Julien.

Sa sensibilit à la é́ compassion des uns « attendrissement » et au mépris des autres le pousse à prendre la parole.

chose à ajouter, il se leva.

Il voyait devant lui les yeux de madame Derville qui, aux lumières, lui semblèrent bien brillants.

Pleurerait-elle, par hasard ? pensa-t-il. D’ailleurs, il est sensible aux marques d'intérêt dont il est l'objet : il remarque les pleurs des femmes et aperçoit notamment les yeux « bien brillants » de Mme Derville, l'amie de Mme de Rênal : « Pleurerait-elle, par hasard ? pensa-t-il » .

Cette deuxième intervention au style direct nous place au cœur des pensées de Julien (focalisation interne).

L'accusé devient accusateur : la société est criminelle. L’acte de se lever « se leva » est chargé symboliquement.

Julien éprouve une liberté qu'il n'avait jamais connue auparavant : pour la première fois de sa vie, il parle sans modèles, ne se référant ni à Napoléon ni à Rousseau.

Il improvise et est enfin lui-même La deuxième partie de l’extrait est constituée de paroles rapportées au style direct de Julien.

Le narrateur rapporte donc fidèlement et dans leur actualité, les paroles de Julien.

On peut distinguer quatre moments dans ce plaidoyer : « Messieurs les jurés, « L'horreur du mépris, que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait L’expression hyperbolique « l’horreur du mépris » qui inaugure le plaidoyer revient sur un sentiment fort éprouvé par Julien.

Le mépris a été l'élément fondamental du caractère de Julien : par peur d'être méprisé pour ses origines modestes, Julien a méprisé tous les êtres qu'il rencontrait.

C'est cet orgueil qui est à l'origine de son comportement avec Mme de Rênal puis avec Mathilde de la Mole : le devoir de séduction qu'il s'imposait alors visait à échapper au sentiment d'infériorité qu'il ressentait, au ridicule qu'il croyait encourir.

prendre la parole.

Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, Le respect qu'il semblait montrer par la répétition de la formule « Messieurs » est démenti par la fausse humilité de l'expression « je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe » vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles