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Analyse linéaire détaillée de L'Incipit de La Peau de Chagrin

Publié le 14/04/2024

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« La Peau de Chagrin est un roman publié par Honoré de Balzac en 1831 qui mélange le conte fantastique à l’étude sociale et philosophique.

Balzac montre la destruction que porte une mystérieuse peau magique donnant à son propriétaire le pouvoir d’exaucer tous ces souhaits.

L’œuvre nous fait passer par les différentes étapes de la vie de Raphael de Valentin depuis la découverte de la Peau et nous montre l’influence que celle-ci a sur lui.

Nous sommes ici dans l’incipit du roman, le personnage principal, dont l’identité n’est toujours pas révélée, rentre dans une maison de jeu de l’époque. On se pose comme problématique : « En quoi cet incipit annonce-t-il une œuvre surprenante tout en s’éloignant de la littérature traditionnelle pour établir une nouvelle relation avec le lecteur ?» Je propose la division de l’incipit en 2 mouvements littéraires : D’abord dans les 3 premiers paragraphes (de la ligne 1 à 9) on a un incipit qui mélange le réaliste et le fantastique, ensuite, dans le dernier paragraphe (l.

10 à 19) le narrateur propose une interrogation sur la raison de la règle de la maison de jeu concernant le chapeau. L.

1 à 9 : Un incipit troublant entre réaliste et fantastique, récit traditionnel et critique politique - La première phrase du roman nous plonge dans un univers profondément réaliste, le Paris de 1830.

Le roman commence de façon assez traditionnelle avec des informations spatiotemporelles « À la fin du mois d’octobre dernier », Vers la fin du mois « dans le Palais-Royal ». d'octobre dernier, un jeune homme entra - Balzac semble également reprendre un héros traditionnel.

Le dans le Palais-Royal personnage principal est « un jeune homme » très peu caractérisé.

Il agit « Sans trop hésiter », ce qui montre sa Sans trop hésiter, il monta l'escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36. − Monsieur, votre chapeau, s'il vous plaît ? lui cria d'une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême, accroupi dans l'ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble. détermination et cela le rapproche bien du personnage type du roman d’apprentissage. L’indéfini « un » (dans « un jeune homme ») permet maintenir le mystère. Mais quelques éléments critiques se distinguent dans cette description réaliste. - Balzac pousse le réalisme très loin, beaucoup plus loin que ne le font les romans de l’époque :  Par la précision du Paris de l’époque : le narrateur précise le « numéro 36 » du tripot par exemple.  Par le rapprochement entre le temps des évènements racontés « octobre 1830 » et le temps de l’écriture du roman publié en 1831. Dans le paragraphe suivant nous nous rapprochons du fantastique. - Le paragraphe commence avec le discours direct du vieillard. De plus, l’interrogation et l’apostrophe donnent au récit une vivacité qui capte l’attention du lecteur. - Nous avons alors un personnage inquiétant, presque inhumain, « un petit vieillard blême.... »

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